ROME, Lundi 24 septembre 2001 (ZENIT.org) – Un an après la signature des accords d´Arusha (Tanzanie), les évêques du Burundi lancent un appel aux Burundais pour le retour au dialogue et à la démocratie, en vue du bien commun: ils invitent à « sortir du ghetto ethnique ».
Paix et dialogue, disent en substance les évêques, sont les piliers de la renaissance du Burundi. Ils appellent à un retour à la stabilité alors que le pays a été martyrisé par une guerre civile sanglante.
En dépit des accords d´Arusha, la conférence épiscopale dénonce la persistance de violences qui « sèment la mort et la haine » mais discerne une « période de transition », difficile, parce qu´elle suppose le passage au « dialogue » et à la mise en place de solutions « politiques ».
Les anciens « ennemis jurés », disent les évêques, sont maintenant appelés à être des « serviteur de la paix et de la réconciliation ». Et cela suppose, soulignent les évêques, de dépasser le ghetto ethnique », hérité d´une « mentalité irrationnelle et anti-évangélique ».
Aux dirigeants du pays et à la classe politique, les évêques demande de « cesser de s´enfermer dans des groupes d´intérêts particuliers ». Ils demandent au contraire de se mettre au service de « l´intérêt général de toute la Nation ». Car sans cet esprit de service pour le bien commun », le pays en peut pas prétendre accéder à un système de gouvernement démocratique et à un Etat de droit. Quant aux dirigeants chrétiens, ils les invitent tout spécialement à faire preuve d´un « supplément d´âme ».