ROME, Mercredi 19 septembre 2001 (ZENIT.org) – Au congrès de l’Union catholique internationale de la presse (UCIP), qui a lieu à Fribourg (Suisse), un journaliste brésilien appelle ses collègues à développer une « presse alternative ». Un appel souligné aujourd’hui par Radio Vatican. Une presse alternative rendue possible en particulier par Internet, soulignait le Brésilien. Sont également intervenus la présidente, Mme Posa part, la présidente de l’UCIP, Mme Theresa Ee-Chooi, , et le président du Conseil pontifical des communications sociales, Mgr John Foley.
Après les deux jours de travaux de la convention des jeunes journalistes, quelque 800participants se retrouvent pour le congrès mondial de l’UCIP (www.ucip.ch).
La première session s’est ouverte par l’appel « passionné » _ dit Radio Vatican -de Plinio de Arruda Sampaio, journaliste et parlementaire brésilien. Ill souhaite que les journalistes catholiques s’engagent à développer une « presse alternative » c’est-à-dire, disait-il en substance, une presse capable de réagir au monopole de la communication asservie à la publicité qui a transformé l’information en divertissement, créant une société de conformistes, obsédés par la consommation. « Si telle est la communication dominante, disait Plinio de Arruda, la presse alternative est au contraire celle qui donne une voix à ce qui est local, qui part des problèmes de qui est à côté, les paysans sans terre, les immigrés, les minorités discriminées, qui lutte pour ses propres droits. Et leurs histoires peuvent aujourd’hui atteindre tout le monde grâce à Internet ». La toile est donc au service de la presse alternative, mais pas sans précaution. Plinio de Arruda observait en effet qu’Internet risque aussi d’être soumis au monopole de qui vise à contrôler les réseaux de la communication. « Il faut intervenir, disait-il, pour conjurer ce danger et promouvoir une action internationale de façon à ce que les autoroutes de l’information sois mise sous le contrôle strict de l’autorité publique ».
Pour sa part, la présidente de l’UCIP, Mme Theresa Ee-Chooi, soulignait, à propos du thème des défis de la mondialisation pour les media, « l’engagement des catholiques à investir leur capacités professionnelles pour faire comprendre au public les dangers de la globalisation et pour faire l’expérience de nouvelles voies ».
Le président du Conseil pontifical des communications sociales, Mgr John Foley, encourageait : « Nous pouvons apporter quelque chose de vraiment spécial au monde du journalisme :notre vision de la dignité et du destin de la personne humaine ».