ROME, Mardi 4 septembre 2001 (ZENIT.org) – Dans un article publié le 24 août par l´hebdomadaire français « Le Point », un journaliste dresse une liste « effrayante » des dérives aux Etats-Unis, des techniques de la procréation médicalement assistée (PMA): un article signalé par la revue de presse du site de la Fondation Jérôme Lejeune (http://www.genethique.org). Le site prend cette occasion pour rappeler quelques garanties (et donc les limites) prévues par la loi française, entre autre celle-ci: les donneuses d´ovule ne perçoivent pas de rémunération!
Dans ce pays où la loi est plus permissive, explique-t-il, « tout s´achète » : ovules, spermatozoïdes, embryons… : un vrai supermarché pour couples en tout genre en mal d’enfants ! Nombre d’étrangers viennent donc sur place pour subir des traitements inexistants ou interdits dans leur pays.
Une patiente anglaise justifie ainsi sa décision « en Grande Bretagne, une FIV (Fécondation In Vitro) avec don d’ovules a 25 à 30% de chances de réussir. Le docteur Sahakian promet un taux de réussite de plus de 50% parce qu’il emploie des méthodes plus énergiques ». Ainsi la jeune femme s’est-elle fait implanter cinq embryons alors que la législation britannique n’en n’autorise que deux.
En France, rappelons que la procréation médicalement assistée est réservée aux couples mariés ou concubins, de sexe différent, en âge de procréer et atteints de stérilité pathologique. Quant au don d’ovules, il y demeure rare, puisque les donneuses anonymes ne perçoivent pas de rémunération.
Aux Etats-Unis, l’industrie de la PMA évaluée à 4 milliards de dollars, explose. Il existe aujourd’hui plus de 450 centres de traitement contre la stérilité. Quant aux mères porteuses, elles se laissent tenter par la flambée des prix. Acheter un ovule aujourd’hui revient à 5 000 dollars minimum sans compter les frais annexes. Du coup, les courtiers prolifèrent sur Internet où ils proposent des catalogues de donneuses en plusieurs langues ! Cette commercialisation à de quoi inquiéter, d’autant que les agences minimisent les risques du traitement lié à l’ovulation.