Le pape en néonatologie © Site officiel du Jubilé

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Vendredi de la miséricorde: le pape visite deux structures au service de la vie

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Le début et la fin de l’existence, sous le signe de Mère Teresa

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Ce 16 septembre 2016, le pape François a vécu un « vendredi de la miséricorde » sous le signe de la canonisation de Mère Teresa, qui a eu lieu une douzaine de jours plus tôt. Le pape a en effet visité deux structures de « service en faveur de la vie »,  dédiées aux nouveaux-nés et aux personnes en phase terminale. Ce service, du début à la fin de l’existence, fut au coeur de la vie de la fondatrice des Missionnaires de la charité.
Selon un communiqué du Bureau de presse du Saint-Siège, par ces deux visites le pape argentin « a voulu donner le signe fort de l’importance de la vie, de ses premiers instants jusqu’à sa fin naturelle ». Le pape a souvent plaidé, ajoute la note, pour « l’accueil de la vie et la garantie de sa dignité à tous les moments de son développement ».
La première visite a été réservée au service de néonatologie de l’hôpital San Giovanni de Rome, où sont hospitalisés en ce moment 12 nouveau-nés. Cinq enfants (dont deux jumeaux) sont dans un état grave, intubés en thérapie intensive. La structure se situe près de la cathédrale Saint-Jean-de-Latran.
Accueilli « avec stupéfaction » par le personnel, précise le Bureau de presse, le pape – portant un masque et se pliant aux règles d’hygiène strictes – s’est arrêté auprès de chaque incubatrice. Il a aussi salué les parents présents, leur souhaitant réconfort et courage.
Le pape s’est ensuite rendu au centre de soins palliatifs “Villa Speranza” où sont pris en charge 30 patients en phase terminale. La structure – qui appartient à la Fondation polyclinique A. Gemelli, de l’Université du Sacré-Coeur – se situe dans l’est de la Ville éternelle. Sur les lieux, le pape a salué un par un chaque patient dans leurs chambres. Le Saint-Siège fait état d’une « très forte surprise de la part de tous, patients et parents, qui ont vécu des moments d’émotion intense entre larmes et sourires de joie ».
Une fois par mois dans le cadre de l’Année sainte, le pape accomplit ainsi une visite illustrant les oeuvres de miséricorde. Il s’agissait du neuvième geste de ce type : en janvier, il a visité une maison pour personnes âgées et patients dans un état végétatif ; en février, une communauté pour les toxicomanes à Castel Gandolfo. Il s’est rendu au centre d’accueil pour les réfugiés (CARA) de Castelnuovo di Porto le Jeudi Saint, en mars, et dans le camp de réfugiés de Lesbos, en avril. En mai, le pape a visité la communauté « Chicco », à Ciampino, pour les personnes souffrant de troubles mentaux graves et en juin deux communautés de prêtres souffrants. En juillet, son « vendredi de la miséricorde » avait eu lieu au coeur des Journées mondiales de la jeunesse de Cracovie: le pape avait visité les camps nazis d’Auschwitz et Birkenau, un hôpital pédiatrique et avait récité le Chemin de croix avec les jeunes. En août, enfin, il a rendu visite à une vingtaine de jeunes femmes sorties de la prostitution et accueillies par la communauté « pape Jean XXIII ».

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Anne Kurian-Montabone

Baccalauréat canonique de théologie. Pigiste pour divers journaux de la presse chrétienne et auteur de cinq romans (éd. Quasar et Salvator). Journaliste à Zenit depuis octobre 2011.

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