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Université du Latran: les étudiants offrent 7 000 heures de service aux démunis

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Opération « 50 heures pour Rome » à la suite du pape François

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Pour Noël, les étudiants de l’Université pontificale du Latran donneront 50 heures de leur temps libre à ceux qui vivent dans la précarité à Rome, indique Radio Vatican et leur page Facebook.
Le projet qui s’appelle  « 50heures pour Rome » et qui a été lancé par la pastorale universitaire a déjà 130 adhérents pour un total de 7 000 heures de service.
« Le Saint-Père a souvent mis en garde l’université de la possibilité de devenir un château de verre d’où regarder l’humanité avec un regard détaché, dit  le père Mirko Integlia, directeur de la pastorale universitaire. Par cette simple initiative, nous avons voulu créer un pont entre l’université et les gens, en mettant les étudiants en contact avec la chair vivante de ceux qui souffrent ».
Les étudiants effectueront leur activité dans des organisations caritatives comme la Caritas de Rome, la Communauté de Sant’Egidio, la Communauté Arcobaleno pour les jeunes toxicomanes, l’hôpital de Tor Vergata et l’Ordre souverain de Malte. Ils travailleront aussi auprès des détenus.
L’initiative « 50heures pour Rome », racontée dans un journal virtuel animé par les étudiants, s’inspire du discours du pape François prononcé à la JMJ de Cracovie le 30 juillet 2016, dans lequel il mettait les jeunes en garde contre la tentation de céder au « bonheur-canapé » : « Un canapé qui nous fasse rester enfermés à la maison sans nous fatiguer ni nous préoccuper, a-t-il expliqué.  Le « bonheur-canapé » est probablement la paralysie silencieuse qui peut nous détruire le plus, qui peut le plus détruire la jeunesse ».
L’initiative « 50heures pour Rome » n’est pas le premier projet de charité organisé par la pastorale de l’Université du Latran : en 2015, a été lancé le projet missionnaire « 12 pour LUI » par lequel 40 étudiants ont été envoyés dans les cinq continents pour apporter leur service gratuit et volontaire à ceux qui vivent dans des conditions de pauvreté ou de marginalité. Cette expérience a été racontée dans le livre « Gioventù salvata » (« Jeunesse sauvée »), écrit par la journaliste Susanna Lemma, publié ces jours-ci par la maison d’édition LUP.
Avec une traduction de Constance Roques

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Marina Droujinina

Journalisme (Moscou & Bruxelles). Théologie (Bruxelles, IET).

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