Forêt amazonienne © Wikimedia commons / Neil Palmer

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Synode sur l'Amazonie : un thème qui concerne "tout le monde", souligne le card. Baldisseri

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Conclusion de trois jours de séminaire au Vatican

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La question de l’Amazonie concerne tout le monde et toute la planète. C’est ce qu’affirme le cardinal Lorenzo Baldisseri, secrétaire général du Synode des évêques, à Vatican News, le 27 février 2019, au terme de trois jours de séminaire sur ce thème au Vatican.
La rencontre préparait l’Assemblée spéciale du Synode des évêques sur l’Amazonie prévue du 6 au 27 octobre prochains. »Nous n’avons pas seulement parlé de la Création et du territoire de l’Amazonie, mais aussi des personnes qui y vivent, les peuples indigènes ; pas seulement de la destruction des forêts, mais aussi de l’anéantissement des populations », précise le cardinal Baldisseri.
Le problème est mondial, souligne-t-il : « L’Amazonie concerne tout le monde, parce que 25% de l’air que nous respirons nous est donné par la forêt amazonienne et 20% de l’eau douce par les fleuves amazoniens ». Le Synode sera aussi l’occasion d’évoquer d’autres “Amazonies” en Afrique, en Asie, en Océanie, « des régions similaires qui sont de grand intérêt pour l’Eglise, pour l’évangélisation et pour toute l’humanité, parce que nous sommes dans la maison commune de la planète Terre ».
En concluant la rencontre, le cardinal brésilien Claudio Hummes, président du Réseau ecclésial panamazonien (REPAM), a invité : « Dans l’Eglise nous devons marcher unis, comme amis et frères, en respectant nos diversités. Valoriser toutes les cultures, non seulement la culture occidentale, mais aussi celle des peuples indigènes de l’Amazonie, qui n’est pas une menace à l’unité de l’Eglise mais qui l’enrichit, parce qu’une seule culture ne peut pas épuiser ni représenter la richesse de l’Evangile. »
Les participants se sont penchés sur la “dimension régionale et universelle” et les “nouveaux chemins pour l’Eglise et pour une écologie intégrale”, thèmes qui marqueront les travaux synodaux. « Par le passé, a reconnu le cardinal Hummes, l’Eglise a commis l’erreur de vouloir coloniser les peuples indigènes avec la culture occidentale, en ignorant qu’ils avaient et qu’ils ont une tradition de contact avec Dieu et avec la transcendance. Puis elle a compris son erreur, elle l’a reconnue lors du Concile et elle cherche à y remédier, et les autochtones le comprennent et le reconnaissent. »

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Anne Kurian-Montabone

Baccalauréat canonique de théologie. Pigiste pour divers journaux de la presse chrétienne et auteur de cinq romans (éd. Quasar et Salvator). Journaliste à Zenit depuis octobre 2011.

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