Messe chrismale 2017, capture CTV

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"Sans la Vierge Marie nous ne pouvons pas progresser dans notre sacerdoce !", lance le pape aux prêtres

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La joie de l’Evangile même dans « les détails les plus insignifiants »

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« Sans la Vierge Marie nous ne pouvons pas progresser dans notre sacerdoce ! », a assuré le pape François aux prêtres. Dans l’homélie de la messe chrismale qu’il a célébrée en la basilique Saint-Pierre le 13 avril 2017, au matin du Jeudi Saint, il a souligné que le prêtre diffusait la joie de l’Evangile même dans « les détails les plus insignifiants ».
« Tout ce que Jésus annonce, et nous aussi prêtres, est joyeuse Annonce (…). Et, à l’instar de Jésus, le prêtre rend joyeuse l’annonce par toute sa personne », a déclaré le pape, qui était entouré des cardinaux, patriarches, archevêques, évêques et prêtres diocésains et religieux présents à Rome.
Les joies de l’Évangile, a-t-il poursuivi devant les dizaines de rangées de prêtres en chasubles blanches, « doivent être conservées dans des outres neuves ». Et le pape de citer « cette Outre parfaite qu’est – Elle-même, toute entière – Notre-Dame, la Vierge Marie ». Comme à Cana, « Marie est l’outre neuve de la plénitude contagieuse ».
« Mais, très chers, sans la Vierge Marie nous ne pouvons pas progresser dans notre sacerdoce ! », s’est alors exclamé le pape en sortant un instant de son texte préparé à l’avance. Marie est « Notre-Dame de la promptitude, celle qui, à peine a-t-elle conçu dans son sein immaculé le Verbe de vie, va visiter et servir sa cousine Elisabeth ».
Et, a-t-il assuré, « sa plénitude contagieuse nous permet de surmonter la tentation de la peur : ce fait de ne pas avoir le courage de nous faire remplir jusqu’au bord et aussi au-delà, cette pusillanimité à ne pas sortir pour communiquer la joie aux autres ».
Dans les détails « insignifiants »
Le pape François a recommandé aux prêtres de faire leur homélie « en étant bref dans la mesure du possible » et « avec la joie qui touche le cœur de son peuple grâce à la Parole par laquelle le Seigneur l’a touché, lui, dans sa prière ».
« Comme tout disciple missionnaire, le prêtre rend l’annonce joyeuse par tout son être », a-t-il ajouté, particulièrement dans « les détails les plus insignifiants (…) qui contiennent et communiquent le mieux la joie ». Le pape a cité « le détail de celui qui fait un petit pas de plus et fait en sorte que la miséricorde déborde dans les territoires qui n’appartiennent à personne ; le détail de celui qui se décide à concrétiser la rencontre et en fixe le jour et l’heure. Le détail de celui qui permet, avec une douce disponibilité, qu’on use de son temps … ».
Il a aussi encouragé à « toucher des mains les blessures : les caresses sacerdotales aux malades, aux désespérés. Le prêtre homme de la tendresse. Du concret et de la tendresse ! »
Enfin, il a demandé de ne pas séparer les « trois grâces de l’Évangile » : « sa Vérité – non négociable -, sa Miséricorde – inconditionnelle pour tous les pécheurs – et sa Joie – intime et inclusive. Vérité, Miséricorde et Joie : toutes les trois ensemble ».

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Anne Kurian-Montabone

Baccalauréat canonique de théologie. Pigiste pour divers journaux de la presse chrétienne et auteur de cinq romans (éd. Quasar et Salvator). Journaliste à Zenit depuis octobre 2011.

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