Le cardinal Pietro Parolin © L'Osservatore Romano

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Prendre conscience de "la dimension sociale de sa foi", par le card. Parolin 

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Homélie au Festival de la Doctrine sociale de l’Église

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« Le croyant qui vit en union avec le Christ… est invité à prendre conscience de la dimension sociale de sa foi », a déclaré le cardinal secrétaire d’État Pietro Parolin.
Il s’est exprimé ainsi dans son homélie à la messe qui a clôturé le VIIe Festival de la Doctrine sociale de l’Église sur le thème « Fidélité est changement », le dimanche 26 novembre 2017, à Vérone (Italie), indique Radio Vatican en italien. Ce rassemblement de trois jours s’est ouvert le 23 novembre par un message-vidéo du pape François.
« Les croyants, a souligné le cardinal Parolin, que ce soit individuellement ou en tant qu’associés, doivent être éduqués à accueillir et à célébrer la vie du Christ, en témoignant de celle-ci, dans un monde de plus en plus globalisé… La foi, comme l’a encore affirmé le Saint-Père, ne doit pas seulement être annoncée, mais vécue concrètement, reconnaissant dans les frères le prolongement permanent de l’Incarnation pour chacun de nous. »
Le croyant, a-t-il poursuivi, « ne peut ignorer les raisons profondes de son engagement missionnaire dans toutes les réalités terrestres ». « Il est invité à vivre l’amour à trois cent soixante degrés, c’est-à-dire un amour plein de vérité (Caritas in veritate), dans tous les domaines, à commencer par les relations interpersonnelles jusqu’à l’activité financière et économique, dans la société civile et politique, dans la famille humaine, dans les médias et dans la culture ».
Le cardinal secrétaire d’État a invité à « témoigner de l’amour du Christ par la défense de la vie naissante et de la vie qui s’éteint, l’inclusion sociale des pauvres et l’instauration d’une saine économie mondiale ».
« Il faut en témoigner, a dit le cardinal, en aidant les personnes qui sont appelées à œuvrer dans le social et dans le politique…  sans oublier que tout doit être finalisé au service du bien commun, au service de chaque homme, de tout l’homme et de tous les hommes, comme nous le rappelait il y a cinquante ans le bienheureux Paul VI, dans Populorum progressio, dont l’actualité n’a pas diminué en ces temps difficiles ». Et ceci parce que Dieu, dans le Christ, « ne rachète pas seulement la personne individuelle, mais aussi les relations sociales. »
Le cardinal a aussi souligné que « dans une société dominée par un néo-individualisme radical et par une indifférence prédominante à l’égard de l’autre », la Doctrine sociale de l’Église apporte un éclairage : « Du scénario de la fin des temps, où le Christ, Seigneur de l’univers, apparaît vainqueur de toutes les puissances du mal et de la mort, vient l’enseignement selon lequel travailler pour une civilisation de l’amour n’est pas vain. »
Avec une traduction d’Hélène Ginabat

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Marina Droujinina

Journalisme (Moscou & Bruxelles). Théologie (Bruxelles, IET).

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