Les Nations Unies © Mission du Saint-Siège à l'ONU

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ONU : la perspective du Saint-Siège sur les questions internationales

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Discours de Mgr Gallagher à l’Université Fordham

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Mgr Paul Richard Gallagher, secrétaire du Saint-Siège pour les Relations avec les États et chef de la délégation au Débat général de la 72ème session de l’Assemblée générale des Nations Unies, a prononcé un discours à l’Université Fordham sur la perspective du Saint-Siège à l’égard des problèmes internationaux contemporains, le 25 septembre 2017.
Voici notre traduction de la synthèse de ce discours. L’intégralité du discours en anglais se trouve sur ce lien.
Dans son discours, Mgr Gallagher a affirmé que l’approche du Saint-Siège à l’égard des affaires internationales est différente de celle d’autres États et organisations internationales, parce que le Saint-Siège considère la vie internationale à travers le prisme de sa mission spirituelle qui donne la priorité à l’égale dignité de tous les êtres humains, à la dimension transcendante de la personne et au bien commun de l’humanité, y compris la paix, la liberté religieuse et le développement intégral. Il s’est longtemps attardé sur la priorité du Saint-Siège et son travail pour la paix et sur le courage nécessaire pour être des bâtisseurs de paix. Les quatre principes d’une action prudente, donnés par le pape François dans son exhortation Evangelii gaudium de 2013, a-t-il dit, sont une aide pour construire une société fraternelle, juste et pacifique.
Il en a ajouté un cinquième : la personne humaine est plus grande que la nation et la personne ne se développe qu’à travers l’amour et la communauté. Le respect de la personne, a-t-il dit, est le critère et le but du droit et de l’action politique. Il a souligné que le respect de la vie humaine et de la dignité doit être le point de départ des discussions politiques, juridiques et économiques et qu’un nationalisme qui place la sécurité nationale au-dessus de tout conduit au désordre.
Un vrai nationalisme, a-t-il déclaré, doit être charitable envers toute la famille des hommes. Il a soulevé la question de l’autorité mondiale – non pas un super-État mondial – qui pourrait avoir la capacité de règlementer et de résoudre les problèmes mondiaux. Il a affirmé que cette idée n’a pas été complètement prise en compte parce que les systèmes d’application des règles et les directives communes n’ont pas été couronnés de succès, bien que certaines organisations et certains traités internationaux aient partiellement atteint ce système de responsabilité. Le Saint-Siège continue de l’encourager.

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Hélène Ginabat

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