Le pape salue la foule © Vatican Media

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Le pape convoque une rencontre œcuménique pour le Moyen-Orient le 7 juillet à Bari

Journée de réflexion et de prière pour la « situation dramatique » de la région

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Le pape François sera à Bari, dans les Pouilles – sud de l’Italie – le 7 juillet 2018, pour une « journée de réflexion et de prière sur la situation dramatique du Moyen-Orient qui afflige tant de frères et sœurs dans la foi ».
C’est ce qu’annonce un communiqué du Bureau de presse du Saint-Siège, publié ce 25 avril. La note précise que le pape « entend inviter les responsables des Eglises et des communautés chrétiennes de cette région », à cette « rencontre œcuménique pour la paix ».
En attendant cette rencontre, « le pape François exhorte à préparer cet événement par la prière ».
Bari, lieu où sont conservées les reliques de saint Nicolas, est une « fenêtre sur l’Orient », peut-on lire également dans le communiqué : saint Nicolas, évêque de Myre, est reconnu par les fidèles de différentes Eglises et confessions chrétiennes comme défenseur des plus faibles et des persécutés, protecteur des jeunes filles, des marins, des enfants. L’universalité de son culte en fait un véritable « pont entre l’Orient et l’Occident ».
Né à Patare en Lycie vers 270 de parents chrétiens, laissé orphelin jeune à la tête d’un riche héritage, Nicolas consacra sa fortune à de bonnes œuvres. Quand l’évêque de Myre vint à mourir, les évêques de la province appelèrent Nicolas à lui succéder.
Au cours de son épiscopat, outre ses nombreuses œuvres pastorales, il combattit les erreurs d’Arius, et fut l’un des 318 évêques qui condamnèrent l’arianisme au premier concile de Nicée. Sa mort arriva peu de temps après, vers 325. La tradition rapporte que de son tombeau s’écoula une huile miraculeuse. Vers 1087, comme la ville de Myre était au pouvoir des Turcs, des corsaires-marchands de Bari enlevèrent les reliques et les apportèrent dans leur ville où une église fut construite en l’honneur du saint.
Son culte se développa en Occident à la fin du XI° siècle, pour connaître, à partir du XII° siècle, un essor considérable, notamment en Italie et en Lorraine, dans l’Est de la France et en Allemagne rhénane. Avant la translation du corps de saint Nicolas à Bari, son culte avait déjà été introduit à Rome, au VIIe siècle, par des moines orientaux. Au IXe siècle, le pape Nicolas Ier (mort en 867) ajoutait à Sainte-Marie-in-Cosmedin, un oratoire en l’honneur de son saint patron.

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Anne Kurian-Montabone

Baccalauréat canonique de théologie. Pigiste pour divers journaux de la presse chrétienne et auteur de cinq romans (éd. Quasar et Salvator). Journaliste à Zenit depuis octobre 2011.

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