Messe pour les migrants © Vatican Media

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Migrations en Italie: la voix de religieuses contemplatives et missionnaires

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La nécessité d’un engagement de différentes congrégations ensemble

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Les religieuses missionnaires de Saint-Charles Borromée (scalabriniennes) soutiennent l’appel des clarisses et des carmélites italiennes adressé au président de la République, Sergio Mattarella, et au président du Conseil, Giuseppe Conte, dans une lettre ouverte du 11 juillet 2019, publiée par le diocèse de Milan.
L’agence vaticane missionnaire Fides souligne que les religieuses expriment leur « préoccupation concernant la diffusion en Italie de sentiments d’intolérance, de rejet et de discrimination violente vis-à-vis des migrants et des réfugiés qui cherchent sur nos terres un accueil et une protection ».
L’appel a été accueilli favorablement par la province Saint-Joseph des scalabriniennes dont fait partie l’Italie et par l’ensemble de cette congrégation, indique le gouvernement général des scalabriniennes qui, depuis leur fondation, en 1895, sont au service des migrants.
La supérieure provinciale, soeur Milva Caro, soutient l’appel des clarisses et des carmélites et exprime sa « plus vive appréciation », le « plus fort appui » et la « plus grande communion »: « de la sorte nous devenons tous constructeurs d’une nouvelle humanité qui met au centre l’homme et l’humanité ».
« Les Missionnaires scalabriniennes (…) ne peuvent faire autrement et continueront, selon leurs possibilités, de constituer un simple instrument de médiation et d’accueil de ceux qui cherchent une nouvelle dignité dans notre pays », ajoute soeur Milva Caro.
Pour sa part, soeur Neusa de Fatima Mariano, supérieure générale, fait observer qu’un « engagement intercongrégationnel » est « nécessaire pour donner un ultérieur signal de la manière dont la vie religieuse féminine est caractérisée par une seule voix ».
« Une lettre comme celle-ci peut également peser sur les consciences civiles. La préoccupation suite à la croissance de sentiments d’intolérance en Italie est la même dans de nombreux pays d’Europe et dans le reste du monde. Faire passer la migration comme étant un problème signifie remettre en cause les valeurs mêmes de fraternité et d’humanité qui caractérisent une politique de paix », insiste la religieuse missionnaire, toujours selon Fides

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Anita Bourdin

Journaliste française accréditée près le Saint-Siège depuis 1995. Rédactrice en chef de fr.zenit.org. Elle a lancé le service français Zenit en janvier 1999. Master en journalisme (Bruxelles). Maîtrise en lettres classiques (Paris). Habilitation au doctorat en théologie biblique (Rome). Correspondante à Rome de Radio Espérance.

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