Femmes Eglise monde L'Ossevatore Romano novembre 2018

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Mensuel de L’Osservatore Romano : des yeux libérés

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« Redécouvrir le monde à travers nos sens »

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La vue, pour « des yeux libérés », c’est le thème du numéro de novembre 2018 du mensuel « Femmes, Eglise, monde » («donne chiesa mondo») de L’Osservatore Romano. 

Face à « l’usage (l’abus) des médias sociaux et… la perte d’identité personnelle qui en découle », à « l’augmentation de l’isolement », le magazine propose « une alternative, une autre voie pour retrouver certaines dimensions humaines » : « Nous proposons de remplacer l’identité individuelle, cachée, que l’on peut se créer derrière le pseudonyme des réseaux sociaux par l’expérience plus totalisante de redécouvrir le monde à travers nos sens », peut-on lire dans l’éditorial.

« Le monde est beaucoup plus que des images véhiculées par les médias et c’est à travers nos sens que nous pouvons le saisir dans toute sa richesse… Des yeux libérés : de là part notre proposition ». « Goûter la vie, le monde, les relations est la promesse de toute existence », explique encore le texte.

Dans l’Evangile, « Jésus est un homme de parole et de silences, d’écoute, de regard, de toucher, donnés et reçus. En cela, les femmes sont ses compagnes principales : ce sont les femmes qui sont là à observer où l’on dépose son corps (cf. Marc 15,47), c’est une femme qui baigne ses pieds de larmes, les embrasse et les couvre d’huile (cf. Luc 7,38) ».

« C’est précisément à ces femmes, auxquelles l’histoire a interdit de regarder, d’élever le regard, obligées à garder les yeux baissés, c’est précisément à elles, craintives, le regard tourné vers la terre, que le ressuscité adresse la première parole de salut, une parole qui libère (cf. Luc 24,4). Et aujourd’hui, les femmes ont besoin de se redécouvrir libérées pour pouvoir transmettre la liberté et la vie. »

Le numéro contient notamment des éléments sur « les processus de formation du regard », des réflexions sur une vie « réduite au selfie », sur « la vision et la contemplation du beau », par la peinture et la sculpture.

Avec une traduction d’Hélène Ginabat

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Anne Kurian-Montabone

Baccalauréat canonique de théologie. Pigiste pour divers journaux de la presse chrétienne et auteur de cinq romans (éd. Quasar et Salvator). Journaliste à Zenit depuis octobre 2011.

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