Le pape, « sans arme », pour favoriser le pardon et la réconciliation

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Premier bilan du P. Lombardi

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A. Bourdin

ROME, dimanche 16 septembre 2012 (ZENIT.org) – Benoît XVI vient au Liban « sans arme », pour favoriser « pardon et réconciliation », souligne le P. Lombardi.

Le P. Federico Lombardi, directeur de la Salle de presse du Saint-Siège,  en effet dressé, le 15 septembre, un premier bilan à mi-chemin du voyage apostolique de Benoît XVI au Liban, rapporte Radio Vatican.

Pour ce qui est des tensions actuelles dans la région, il insiste sur le fait que « le pape ne vient pas au Liban comme un homme politique qui a un pouvoir, politique ou militaire, pour résoudre avec son autorité beaucoup de questions » et que « son autorité est une autorité morale et religieuse ».

« Le pape vient sans arme, souligne-t-il. Alors on peut rire de lui, on peut dire : « Qu’est ce que tu viens faire ici ? Tu n’as aucun pouvoir ». Mais il vient avec les armes de l’esprit, ça c’est autre chose. C’est plus profond et essentiel. »

« C’est plus fondamental, explique le P. Lombardi, car c’est l’autorité avec laquelle on crée des attitudes d’esprit, on anime une éducation de cœur et de mentalité qui est absolument nécessaire pour bâtir la paix, pas seulement comme un équilibre des forces, mais comme une vraie entente entre des personnes différentes qui se respectent, qui s’aiment et qui sont capables de pardon et de réconciliation. Et cela, c’est déjà un grand service ».

« L’exhortation apostolique est un document important, c’est la conclusion d’un chemin et l’ouverture d’une autre étape, car maintenant il faut la mettre en pratique, réfléchir au sein des différentes communautés, voir quelles conséquences pratiques cela peut avoir dans la vie des personnes et des communautés », a déclaré le P. Lombardi à la presse.

Il souligne que ce document concerne l’Eglise universelle, et pas seulement les catholiques du Moyen-Orient : « C’est un engagement de solidarité de l’Eglise universelle pour aider les chrétiens du Moyen-Orient qui vivent dans une situation souvent de difficultés ou de peur ou de souffrance pour qu’ils continuent de s’engager, car cette région est importante pour toute l’Eglise ».

Il précise : « C’est la région des lieux saints, de l’origine du christianisme et de l’origine des religions monothéistes ».

« Alors, explique-t-il, nous ne pouvons pas perdre une présence ici : une présence conviviale et fraternelle avec les autres croyants qui ne sont pas chrétiens. Il faut être ici, c’est en quelque sorte, être présent dans la région de nos racines et on doit tous se sentir originaire de cette région ».

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ZENIT Staff

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