"Come Goccia su una Spugna" @ Ancora.it

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Le pape François, «maître en discernement», dans L’Osservatore Romano

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Présentation du livre du p. Diego Fares, s.j.

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« Comme une goutte d’eau sur une éponge : le pape François, maître en discernement » : c’est le titre du livre récemment paru en italien, qui rassemble une série d’articles du p. Diego Fares s.j., familier du pape François. L’Osservatore Romano en italien du 9 mai 2020 y consacre un article de Gianluca Biccini.

Dans son livre récemment publié et intitulé en italien « Come goccia su una spugna : Papa Francesco maestro di discernimento » (éditions Ancora), Diego Fares partage différents articles de sa plume, sur le mode de gouvernement du pape François. En 12 chapitres, il éclaire la pensée derrière les gestes et les paroles du pape qui « fait bouger les esprits, frappe, touche le coeur, fait réfléchir, ne raisonne pas dans l’abstrait et ne laisse personne indifférent ».

L’auteur, aujourd’hui professeur de métaphysique, a été accueilli comme novice dans la Société de Jésus par le p. Bergoglio, alors provincial pour l’Argentine. Familier de la pensée du pape argentin et de la spiritualité ignacienne, Fares part de la première interview accordée par le pape au p. Antonio Spadaro, directeur de « La Civiltà Cattolica ». François y affirmait : « Le discernement dans le Seigneur me guide dans ma manière de gouverner ».

Pour le pape, explique le jésuite, le discernement exige de « sortir de ses propres idées, dans lesquelles je suis toujours le centre, vers les périphéries où la Chair blessée du Christ nous prend aux entrailles ; alors, oui, de véritables motions affectives sont données ».  D’ailleurs, conclut-il dans son introduction, « enseigner à discerner c’est la façon dont les pères aident leurs enfants à mûrir dans leur liberté ».

« Sortir de soi », c’est aussi ce que souligne dans la préface, Jens-Martin Kruse, le responsable de l’Eglise luthérienne à Rome, où le pape s’est rendu en 2015. Dès la première audience générale Place Saint-Pierre, le 23 mars 2013, rappelle-t-il, le pape avait affirmé que « suivre, accompagner, le Christ et demeurer avec lui exige de ”sortir”. Sortir de soi, d’une façon lasse et routinière de vivre sa foi ».

Si le pape François est « si bien accepté », « y compris par les chrétiens d’autres Églises », estime Jens-Martin Kruse, ce n’est pas pour son « style personnel » ou grâce à une « stratégie ecclésiale » ; c’est en raison de « sa conception du ministère », qui est « l’expression de sa foi dans le Christ, dans son amour et dans son sacrifice sur la croix ».

Pour lui, « François vit et parle à partir de la rencontre avec Jésus. Il veut transmettre à d’autres cette foi par son annonce de l’Évangile, par son magistère et par son action ». C’est ce que le pape avait expliqué, lors de sa visite à l’Église luthérienne de Rome, au petit garçon qui l’avait interrogé : après l’avoir embrassé, il lui avait répondu que sa mission était celle d’un « pasteur qui, à la suite de Jésus, prend soin des personnes qui lui ont été confiées et leur annonce l’Évangile ».

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Hélène Ginabat

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