Le pape et le patriarche allument la flamme de saint Grégoire, capture CTV 2016

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La prière pour la paix et les colombes du Mont Ararat

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Après Khor Virap, le retour à Rome

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Au monastère de Khor Virap, sanctuaire de saint Grégoire, où il fut emprisonné avant la conversion du roi Tiridate III, le catholicos Karékine II et le pape François ont allumé la flamme de saint Grégoire, portée par une lampe décorée d’anges et de rameaux d’olivier – le thème de Noé et de la paix – un don du pape François: elle porte son blason. Pas de discours, seulement une prière. Et deux colombes.
Le sanctuaire de saint Grégoire de Narek se présente comme une forteresse dans la région du Mont Ararat, non loin d’Erevan et de la frontière turque.
Ce monastère fondé au VIIe siècle est le premier lieu saint de l’Arménie chrétienne.
Ils ont ensuite libéré ensemble deux colombes, avec des voeux de paix pour la Turquie voisine et avec le Haut-Karabagh, et en souvenir de la colombe de Noé, sur le fond du Mont Ararat. Sous les applaudissement, tandis que le choeur des jeunes entonnait en latin un chant à la gloire de la Sainte Trinité.
Dans leur déclaration commune ils évoquent le déluge et le salut de l’Arche de Noé, espérance pour aujourd’hui, en disant: « Nous louons la Très Sainte-Trinité , le Père, le Fils et l’Esprit Saint, de nous avoir permis de venir dans la terre biblique de l’Ararat, qui se dresse comme pour nous rappeler que Dieu sera toujours notre protection et notre salut. »
Le pape François s’est ensuite rendu à l’aéroport d’Erevan avec le catholicos. Il a quitté l’Arménie pour rentrer à Rome après trois jours de pèlerinage dans « le premier pays chrétien » (en 301). Il est arrivé à Rome à 20h30 et il s’est rendu directement de l’aéroport à Sainte-Marie-Majeure pour remercier la Vierge Marie à laquelle il avait confié son voyage jeudi soir, 23 juin, la veille de son départ.
Le premier pays aussi à subir un génocide au XXe siècle: 1,5 millions de morts.
Fort de cette mémoire, le pape et le catholicos exhortent les fidèles à affronter « l’immense tragédie » des réfugiés d’aujourd’hui et a dire « jamais plus », en refusant l’indifférence.

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Anita Bourdin

Journaliste française accréditée près le Saint-Siège depuis 1995. Rédactrice en chef de fr.zenit.org. Elle a lancé le service français Zenit en janvier 1999. Master en journalisme (Bruxelles). Maîtrise en lettres classiques (Paris). Habilitation au doctorat en théologie biblique (Rome). Correspondante à Rome de Radio Espérance.

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