Conférence "S’attaquer à la violence commise au nom de la religion" © Vatican Media

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La non-violence chrétienne, préoccupation constante du Saint-Siège

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Journée internationale de la non-violence

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La non-violence chrétienne comme style de vie et de relations entre les gens est une préoccupation constante du Saint-Siège.
En cette Journée internationale de la non-violence, célébrée ce mardi 2 octobre, rappelons le message du pape François à « la non-violence comme style d’une politique de paix » (le 1er janvier 2017, 50e Journée mondiale de la paix).
Le pape a demandé « à Dieu de nous aider tous à puiser à la non-violence dans les profondeurs de nos sentiments et de nos valeurs personnelles ».
« Engageons-nous, par la prière et par l’action, a écrit le pape, à devenir des personnes qui ont banni de leur cœur, de leurs paroles et de leurs gestes, la violence, et à construire des communautés non-violentes, qui prennent soin de la maison commune. ‘Rien n’est impossible si nous nous adressons à Dieu dans la prière. Tous nous pouvons être des artisans de paix’.»
Le pape François a invité à la diffusion de cette culture de la non-violence à partir de la famille : « Les politiques de non-violence doivent commencer entre les murs de la maison pour se diffuser ensuite dans l’entière famille humaine. »
Il a souligné aussi « avec force » qu’aucune religion authentique « n’est terroriste » : « La violence est une profanation du nom de Dieu, a déclaré le pape. Ne nous lassons jamais de le répéter : Jamais le nom de Dieu ne peut justifier la violence. Seule la paix est sainte.»
En avril 2016, le pape François a adressé un autre message sur la non-violence au congrès « Non-violence et paix juste » organisé à Rome. « Dans notre monde complexe et violent, a-t-il affirmé, c’est une entreprise véritablement formidable de travailler pour la paix en vivant la pratique de la non-violence !»
Le pape a encouragé le « renouveau du témoignage actif de non-violence comme une « arme » pour réaliser la paix ». Il a également encouragé « l’objectif de parvenir au désarmement total ‘en rejoignant l’âme même des gens’, en construisant des ponts, en luttant contre la peur et en poursuivant un dialogue ouvert et sincère ».
Il y a quelques jours, le 27 septembre 2018, Mgr Paul Richard Gallagher, secrétaire pour les relations avec les États, a encore une fois réaffirmé la position claire du Saint-Siège sur la non-violence comme gage de la paix stable et durable.
« La paix ne sera jamais atteinte par la violence », a-t-il déclaré à la 73e session de l’Assemblée générale des Nations Unies. Il a lancé un appel au « dialogue honnête, fondé sur la bonne foi et ouvert au pardon et à la réconciliation », car « c’est le seul moyen d’arriver à la stabilité nécessaire aux niveaux social, économique et politique ».
La Journée internationale de la non-violence est célébrée le 2 octobre, car c’est le jour de la naissance de Mahatma Gandhi, chef du mouvement pour l’indépendance de l’Inde et pionnier de la philosophie de la non-violence, indique le site des Nations Unies.
En vertu de la résolution de l’Assemblée générale de l’ONU du 15 juin 2007, la Journée est « l’occasion de diffuser le message de la non-violence notamment par des actions d’éducation et de sensibilisation ».
 

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Marina Droujinina

Journalisme (Moscou & Bruxelles). Théologie (Bruxelles, IET).

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