Jorge Mario Bergoglio et sa grand-mère Nonna Rosa, source Il Sismografo

Jorge Mario Bergoglio et sa grand-mère Nonna Rosa, source Il Sismografo

La grand-mère du pape, "une femme qui avait compris le sens profond de l’existence"

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Un roman historique sur la vie de Rosa Margherita Vassallo

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« C’était une femme qui avait compris, dans les événements de sa vie, le sens profond de l’existence : voir la vie, l’histoire et le monde avec les yeux de Dieu. » C’est ainsi que Mgr Pietro Santoro, évêque de Marsi, a caractérisé Rosa Margherita Vassallo (1884-1974), grand-mère du pape François, en présentant un roman historique sur sa vie « Rosa, la battante », le 23 août 2018, à Pescasseroli, indique Vatican News en italien de ce vendredi 24 août.
Écrit par la journaliste Marilù Simoneschi pour les éditions Imprimatur, ce livre retrace la vie d’une femme qui a laissé une empreinte indélébile dans la vie du pape François. Il l’a très souvent évoquée, depuis sa première homélie en tant que pape, lorsqu’il a dit : « J’ai reçu la première annonce chrétienne d’une femme : ma grand-mère ! C’est très beau, cela : la première annonce à la maison, en famille ! »
Rosa Margherita Vassallo, explique Mgr Santoro, « voyait le visage de Dieu dans celui des pauvres. Elle vivait la proximité comme une dimension fondamentale de sa vie. Et tout cela a certainement été un héritage qui est resté dans les yeux et dans le cœur du pape François ».
C’est à elle que le futur pape a confié son désir de devenir prêtre et c’est elle qui avait défendu son choix en redonnant de la sérénité aux relations avec la mère de Jorge Mario qui désirait le voir étudier la médecine.
L’histoire de Rosa Margherita Vassallo explique aussi, selon Vatican News, pourquoi le pape François rappelle si souvent l’importance des grands-parents « qui donnent des racines à leurs petits-enfants pour qu’ils puissent prendre leur envol ».
Dans un roman bien documenté du point de vue historique, Marilù Simoneschi décrit la vie d’une femme issue d’une famille de paysans pauvres, mais qui réussit à aller étudier à Turin. Simple mais tenace, elle entre dans l’Action catholique et cherche à aider les personnes en difficulté comme les ouvrières. Elle rencontre Giovanni Bergoglio, ils se marient et ont un fils, Mario, qui deviendra le père du pape François.
À 45 ans, elle accepte de partir en Argentine, terre vers laquelle ils partent comme des centaines d’Italiens ces années-là, à la recherche d’un avenir meilleur. Ils sont sauvés du naufrage du bateau Regina Mafalda qui a coulé à pic et sur lequel ils auraient dû embarquer, car ils décident de reporter leur départ, qui a eu lieu peu après. Ces expériences, comme le souligne la présentation, font comprendre la grande attention et sensibilité du pape François pour les migrants.
Avec une traduction d’Hélène Ginabat

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Marina Droujinina

Journalisme (Moscou & Bruxelles). Théologie (Bruxelles, IET).

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