Le pape a en effet reçu en audience ce lundi matin au Vatican en la salle Clémentine du palais apostolique, les dirigeants, les pilotes, et les techniciens du constructeur automobile « Ferrari ». Parmi ses visiteurs le champion du monde Michael Schumacher qui a dit son « émotion » à l’issue de la rencontre: « une émotion unique », a-t-il confié à la presse.
Participait également à l’audience, Piero Ferrari, le fils du fondateur de la célèbre écurie de Formule 1, qui, en 1988 avait eu l’honneur de conduire la « Rouge » sur laquelle le pape Wojtyla avait fait un tour de piste à l’occasion de sa visite aux ateliers de Maranello.
Quant à la société sportive Ferrari (www.ferrariworld.com), représentée par son président, Luca di Montezemolo, elle a offert au pape un premier modèle réduit (1/5e) de la F2004. Mais ce n’est pas la première « Ferrari » que l’entreprise offre à Jean-Paul II.
En marge de l’audience, le directeur général de Ferrari, le Belge Jean Todt, a déclaré qu’il a été promis au pape l’équivalent en argent du modèle « Enzo Super Limited Edition Ferrari ». La maison de Maranelle a en effet décidé de vendre aux enchères la voiture n. 400 de la série actuellement la plus prestigieuse, et ceci en faveur de la Caritas Internationalis en vue de l’aide aux victimes du tsunami. L’enchère aura pour prix de départ le prix de la voiture : 640.000 euro. Michael Schumacher a pour sa part débloqué plusieurs millions d’euro en faveur des victimes et de la reconstruction.
