P. Angelico Lipani @ angelicolipani.weebly.com

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Italie : le p. Angelico Lipani, capucin, «héroïque»

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Fondateur de la Congrégation des Sœurs franciscaines du Seigneur

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Le prêtre capucin italien Angelico Lipani – au siècle Vincenzo – (1842-1920), fondateur de la Congrégation des Sœurs franciscaines du Seigneur, a vécu les vertus humaines et chrétiennes de façon « héroïque », c’est-à-dire évangélique.
Un décret reconnaissant « les vertus héroïques » du père Angelico a été promulgué par la Congrégation pour les Causes de saints, avec l’approbation du pape François, vendredi 5 juillet 2019. La reconnaissance d’un miracle ouvrirait ensuite la porte à sa béatification.
Le pape François a approuvé, lors d’une audience accordée au cardinal Angelo Becciu, la publication de huit décrets, concernant un miracle et la reconnaissance des vertus héroïques de sept baptisés – un patriarche, deux évêques, deux prêtres, une religieuse et un laïc.
Père Angelico est né à Caltanissetta le 28 décembre 1842, dans une famille très religieuse (son frère aîné Pietro est décédé jeune prêtre) et a été baptisé le même jour avec le nom de Vincenzo.
Après avoir étudié chez les jésuites à Caltanissetta, il prend en 1861 l’habit franciscain et le nom de Fra ‘Angelico au couvent de Caccamo et est envoyé à Palerme pour y terminer ses études. Ici en 1866, il est ordonné prêtre, mais la même année, à cause des lois révolutionnaires, il est obligé de quitter le couvent et de retourner dans sa famille à Caltanissetta. Ici l’évêque lui donne l’église du Seigneur de la ville et l’enseignement du latin au séminaire épiscopal.
Le père Angelico est connu pour son travail charitable dans une fondation de l’Institut du Seigneur de la Ville, fortement souhaité et défendu au fil des ans.
Afin d’aider les filles et les jeunes femmes et leur assurer une vie digne et juste, père Angelico fonde, le 15 octobre 1885, la congrégation des Sœurs franciscaines du Seigneur de la Ville. Au fil des ans, la congrégation a grandi et a donné asile à beaucoup de filles.
Pendant 25 ans, père Angelico instruit la jeune génération de prêtres au séminaire de la ville, jusqu’à ce que l’évêque, Mgr Guttadauro, en remerciement de son travail, lui confie la restauration du couvent de San Michele alle Calcare, répondant ainsi au désir du père Angelico de reconstituer la communauté capucine, dissoute après 1866. Après plusieurs années de travail, en 1904, les capucins peuvent enfin rentrer vivre au couvent de San Michele et père Angelico revient avec eux.
En 1914, en raison d’une maladie, il est obligé de quitter sa communauté et d’aller avec ses sœurs dans la maison où il était né. Ici, il vit les dernières années de sa vie dans l’obéissance, malgré la douleur de ne pas pouvoir vivre pleinement sa vocation franciscaine.
Il laisse son testament spirituel aux sœurs : « Soyez saintes, je vous veux toutes saintes, comme je veux être saint. »
Il est décédé le 9 juillet 1920. À l’annonce de sa mort, toutes les cloches de la ville sonnent et d’une maison à l’autre on commence à faire passer le message : père Angelico est mort, le saint.
Le procès de béatification est ouvert en 1997.
 
 

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Anita Bourdin

Journaliste française accréditée près le Saint-Siège depuis 1995. Rédactrice en chef de fr.zenit.org. Elle a lancé le service français Zenit en janvier 1999. Master en journalisme (Bruxelles). Maîtrise en lettres classiques (Paris). Habilitation au doctorat en théologie biblique (Rome). Correspondante à Rome de Radio Espérance.

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