Mktvari, Tbilisi © Wikimedia Commons / Vladimer Shioshvil

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Géorgie: catholiques et orthodoxes travaillent ensemble au sein de Caritas

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Le témoignage de Mgr Minassian, président de Caritas Géorgie

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Les orthodoxes travaillent au côté des catholiques au sein de Caritas Géorgie, a témoigné Mgr Raphaël Minassian, ordinaire pour les Arméniens catholiques d’Europe orientale et président de Caritas Géorgie.
Quatre jours avant le voyage du pape François dans le pays, le 26 septembre 2016, il a évoqué à l’antenne de Radio Vatican les relations entre les deux Églises. En Géorgie, les catholiques représentent moins de 1% de la population à majorité orthodoxe (87%).
Le travail commun des catholiques et des orthodoxes au sein de Caritas Géorgie « s’adresse surtout aux personnes âgées, aux orphelins, aux jeunes ou aux familles qui vivent dans la pauvreté absolue et aux malades, a expliqué Mgr Minassian. Nous cherchons à les aider tous, créant de nouveaux projets et donnant aux jeunes des occasions de travailler pour assurer leur vie présente et future. »
Pour Mgr Minassian, « dans le fond, ce qui donne la joie aux deux confessions, c’est que leur foi chrétienne est profonde. Ils sont séparés, mais ils vivent pour le Christ, chacun à sa façon ».
Durant le voyage apostolique dans le Caucase, en Géorgie et en Azerbaïdjan, du 30 septembre au 2 octobre, l’ordinaire pour les Arméniens catholiques d’Europe orientale parlera au pape François de la présence des Arméniens catholiques dans la région : « Notre présence en Géorgie remonte au IV-Vème siècle, explique-t-il. Je dirai à Sa Sainteté que notre premier martyr pour la foi chrétienne, saint Vardan, venait de Géorgie. Tiflis, comme elle s’appelait alors, était la ville culturelle des Arméniens. Et les Arméniens catholiques, aujourd’hui, en Géorgie, surtout dans les villages, sont surtout des personnes âgées. Il n’y a pas beaucoup de jeunes, les deux tiers d’entre eux étant partis travailler à l’extérieur. »
Mgr Minassian considère le pape François comme « l’homme qui a pris la croix du Christ sur ses épaules. Lui, le représentant du Christ sur la terre, a à parcourir tous ces chemins, pour expliquer efficacement la signification de la vérité, de la liberté et de la paix ».
Avec une traduction de Constance Roques

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Marina Droujinina

Journalisme (Moscou & Bruxelles). Théologie (Bruxelles, IET).

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