Arménie, rencontre avec le catholicos Karékine II, 24 juin 2016, L'Osservatore Romano

Arménie, rencontre avec le catholicos Karékine II, 24 juin 2016 © L'Osservatore Romano

Dans le Caucase pour valoriser les racines chrétiennes et encourager la paix

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Bilan de l’Arménie et perspectives pour la Géorgie et l’Azerbaïdjan (traduction complète)

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Le pape François explique les deux principaux motifs de ses voyages dans le Caucase: «valoriser les racines chrétiennes qui s’y trouvent et encourager des chemins de paix».
Comme c’est la tradition, après un voyage apostolique, lors de l’audience qui suit, le pape a évoqué sa récente visite en Arménie et sa prochaine visite en Géorgie et en Azerbaïdjan (30 septembre-2 octobre), « deux autres pays de la région du Caucase », lors de l’audience jubilaire de ce jeudi 30 juin, Place Saint-Pierre. La première partie de la catéchèse du pape a été consacrée aux œuvres de miséricorde.
Le pape explique qu’il a accepté « l’invitation à visiter ces pays pour un double motif » : pour « mettre en valeur les antiques racines chrétiennes présentes sur ces terres – toujours dans un esprit de dialogue avec les autres religions et cultures » et pour « encourager l’espérance et des sentiers de paix ».
Voici notre traduction du bilan du voyage du pape, prononcé en italien, suivie de la synthèse donnée en français.
M.D.
Allocution du pape François en italien

Chers frères et sœurs, bonjour !
Ces derniers jours, le Seigneur m’a permis d’aller en visite en Arménie, la première nation qui ait embrassé le christianisme, au début du quatrième siècle. Un peuple qui, au cours de sa longue histoire, a témoigné de la foi chrétienne par le martyre. Je rends grâce à Dieu pour ce voyage et je suis vivement reconnaissant envers le président de la République arménienne, envers le catholicos Karékine II, envers le patriarche et les évêques catholiques, et envers le peuple arménien tout entier qui m’a accueilli en pèlerin de fraternité et de paix.
Dans trois mois, si Dieu le veut, j’effectuerai un autre voyage en Géorgie et en Azerbaïdjan, deux autres pays de la région du Caucase. J’ai accueilli l’invitation à visiter ces pays pour un double motif : d’une part, mettre en valeur les antiques racines chrétiennes présentes sur ces terres – toujours dans un esprit de dialogue avec les autres religions et cultures – et de l’autre, encourager l’espérance et des sentiers de paix. L’histoire nous enseigne que le chemin de la paix requiert une grande ténacité et des pas continuels, en commençant par des petits pas et en les faisant grandir peu à peu, en allant l’un à la rencontre de l’autre. C’est précisément pour cela que je souhaite que tous et chacun apportent leur contribution à la paix et à la réconciliation.
En tant que chrétiens, nous sommes appelés à renforcer entre nous la communion fraternelle, pour rendre témoignage à l’Évangile du Christ et pour être le levain d’une société plus juste et plus solidaire. C’est pourquoi toute la visite a été partagée avec le patriarche suprême de l’Église apostolique arménienne, qui m’a fraternellement hébergé dans sa maison pendant trois jours.
Je redis mon affection aux évêques, aux prêtres, aux religieuses et aux religieux et à tous les fidèles d’Arménie. Que la Vierge Marie, notre Mère, les aide à rester fermes dans la foi, ouverts à la rencontre et généreux dans les œuvres de miséricorde. Merci.
© Traduction de Zenit, Constance Roques
Synthèse en français
Le Saint-Père a ensuite évoqué son voyage en Arménie: Je suis heureux d’avoir visité la première nation ayant embrassé le christianisme, ce peuple qui a, dans sa longue histoire, témoigné de sa foi par le martyre.
Nous sommes appelés à renforcer nos liens de communion fraternelle pour rendre témoignage à l’Evangile du Christ.
Je me rendrai bientôt dans deux autre pays de la région du Caucase pour valoriser les racines chrétiennes qui s’y trouvent, et pour y encourager les chemins de paix.
© Librairie éditrice du Vatican

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Constance Roques

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