Le père Lombardi, courtoisie de l'université de la Sainte-Croix

Le père Lombardi, courtoisie de l'université de la Sainte-Croix

Conseils du père Lombardi aux communicateurs de l’Eglise

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Chercher le positif, servir la vérité

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Chercher l’harmonie, le positif, servir la vérité sans jamais manipuler. Ce sont les conseils qu’a formulés le père Federico Lombardi à l’attention des communicateurs de l’Eglise, durant un séminaire organisé à Rome, à l’Université pontificale de la sainte croix en avril 2016.
La vidéo de la conférence a été rendue publique le 11 juillet, après que le directeur du Bureau de presse du Saint-Siège a remis sa démission au pape.
Le père Lombardi, qui quittera à la fin du mois le poste qu’il occupait depuis 10 ans, se considère comme « un privilégié » qui a été le « porte-parole » de deux papes : Benoît XVI et François.
Devant les participants au séminaire, il a confié que le moment le plus fort de ces années de service avait été « la renonciation de Benoît XVI » : « Un moment historique extrêmement significatif et important », que le père Lombardi a vécu « avec une sérénité totale », comprenant « les motifs et l’esprit qui ont dicté cette décision ». « Je sentais en moi, se souvient-il, un grand calme et mes paroles sortaient spontanément, (…) pour avancer sans tragédie, sans peur, sans préoccupation ».
En harmonie
Derrière cette sérénité, a-t-il assuré, le « porte-parole » du Vatican était « en harmonie » avec le pape allemand : « Je savais très bien comment il vivait dans la foi une décision pour le bien de l’Eglise, après l’avoir vécue dans la prière, avec grande sérénité, et une réflexion attentive ».
Et le père Lombardi d’encourager les communicateurs d’Eglise à être « en harmonie », à « comprendre qu’on est au service de quelqu’un, du Seigneur bien sûr, mais aussi de son vicaire, de son serviteur ».
Avec le pape François, « qui est une personnalité différente », le père Lombardi a vécu « les nouveautés, la surprise, la créativité » dans la vie quotidienne.
Mettre en avant le positif
« Je suis un petit serviteur, nous sommes tous de petits serviteurs d’un grand service : annoncer l’Evangile aux hommes d’aujourd’hui », a ajouté le jésuite italien qui a insisté : « Nous avons une vocation, un service merveilleux à rendre. »
Le service des communicateurs de l’Eglise, a poursuivi le père Lombardi, consiste à participer « intensément à l’histoire, aux problèmes du monde dans lequel nous vivons » avec le « don extraordinaire » de fournir « un service de bonnes nouvelles, de messages positifs à ce monde si angoissé ». « Nous devons mettre en valeur (…) les points positifs. »
Au service de la vérité
Le religieux de bientôt 74 ans a recommandé d’être « toujours extrêmement loyal », de « toujours dire la vérité ». S’il faut « identifier quels sont les domaines où la discrétion est nécessaire », il ne faut cependant « jamais dire quelque chose de faux » ou chercher « à manipuler l’autre ». Croire que l’on obtiendrait de meilleurs résultats par ce procédé est un « piège ».
« Nous sommes au service de la vérité parce que c’est seulement dans la vérité que l’on rencontre l’autre, que la parole rejoint l’objectif de dialoguer, de rencontrer, de faire comprendre (…) et donc de permettre un chemin commun », a-t-il conclu.
Avec une transcription et une traduction d’Océane Le Gall et Constance Roques

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Anne Kurian-Montabone

Baccalauréat canonique de théologie. Pigiste pour divers journaux de la presse chrétienne et auteur de cinq romans (éd. Quasar et Salvator). Journaliste à Zenit depuis octobre 2011.

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