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Conseil pontifical pour la culture : une nouvelle vie pour les églises abandonnées

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Document sur « La réutilisation ecclésiale des églises »

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La nouvelle vie pour des églises abandonnées, tel est le thème du document sur « La réutilisation ecclésiale des églises » publié par le Conseil pontifical pour la culture, indique Vatican News en italien du 17 décembre 2018. Le document exclut les utilisations commerciales des églises, sauf à des fins solidaires, et soutient une réutilisation ecclésiale du bâtiment de culte.
Fruit du récent congrès « Dieu ne vit plus ici » (29-30 novembre), ce document de 14 pages retrace les lignes directrices pour disposer des bâtiments de culte en Europe, au Canada, aux États-Unis et en Australie. Il revisite la « Charte sur la destination d’utilisation des anciens bâtiments ecclésiastiques » élaborée il y a plus de 30 ans, en 1987, par la Commission pontificale pour l’art sacré en Italie.
« Le patrimoine ne doit en aucun cas être dispersé, car il fait partie de la mémoire de l’église », affirme Mgr Fabrizio Capanni, qui a suivi la rédaction des lignes directrices.
« Ce document, explique-t-il, n’est pas normatif, car la responsabilité finale du choix de la destination des édifices religieux revient à l’évêque. Cependant, il était censé être un document partagé par les représentants des conférences épiscopales – pas moins de 23 – ce qui lui conférerait une plus grande forme d’autorité. »
Les diocèses, poursuit l’évêque, sont invités « à prendre au sérieux les besoins de la communauté chrétienne, qui s’oppose souvent au démantèlement des églises » : « Il s’agit donc d’une opération autant que possible partagée par tous, éventuellement aussi intégrée à la planification, à la programmation, à la fois dans l’Église et avec l’autorité civile. » Pour Mgr Capanni, c’est « l’un des points saillants du document ».
« Un autre point important, dit-il, est que les solutions adoptées soient principalement une réutilisation ecclésiale, ce qui est à l’avantage de la communauté elle-même. »
« La vente est considérée comme la dernière solution lorsque vous ne pouvez pas suivre d’autres chemins, affirme l’évêque. Il n’est donc pas du tout dans l’esprit du document, comme ce n’était pas dans le contexte du congrès, d’encourager les ventes : loin de là. Malheureusement, dans certains cas, elles peuvent être inévitables. Mais il n’y a certainement aucun conseil de personne en ce sens. »
Le document recommande aussi de former les prêtres dans le domaine de la protection du patrimoine culturel : « Ceci est bien sûr important, note Mgr Capanni, car non seulement l’évêque, mais aussi le clergé, selon les différents systèmes juridiques, gèrent un patrimoine à la première personne. »

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Marina Droujinina

Journalisme (Moscou & Bruxelles). Théologie (Bruxelles, IET).

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