P. Hans Zollner, Capture TV2000

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Commission pontificale pour les mineurs: embaucher du «personnel formé»

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Pouvoir répondre «adéquatement» aux lettres

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La Commission pontificale pour la protection des mineurs est en manque « du personnel formé » : « Nous demandons au Saint-Siège d’embaucher d’autres personnes », déclare le p. Hans Zollner, directeur du Centre pour la protection des enfants et membre de la Commission pontificale pour la protection des mineurs. Le but est de pouvoir répondre adéquatement aux lettres « de victimes ou de personnes qui veulent partager leur souffrance ».
Dans une interview accordée au Tg2000, le journal télévisé de Tv2000, le p. Zollner a expliqué que cette demande a été formulée à la réunion de la Commission pontificale pour la protection des mineurs qui s’est tenue à fin de la semaine dernière, à Rome.
« Notre requête auprès du Saint-Siège, a dit le père Zollner, c’est qu’il y ait quelqu’un en mesure de répondre adéquatement et qui puisse donner un signe concret et sérieux à tout ce qui est communiqué. » « Le plus important, a-t-il ajouté, c’est que les personnes puissent percevoir qu’elles ont été écoutées. »
« Le nombre des communications qui nous arrivent est en augmentation constante », a noté le père Zollner. « Les personnes qui écrivent au Saint-Siège, a-t-il poursuivi, attendent une confirmation de lecture de leurs lettres et e-mails. C’est un désir raisonnable et humain, mais qui se heurte à la réalité d’un bureau très souvent limité en ressources humaines et linguistiques. »
« Beaucoup de personnes, au Vatican, a expliqué le membre de la Commission pontificale pour la protection des mineurs, ne savent pas répondre parce qu’il leur manque le contexte psychologique, théologique, juridique et elles ne savent pas bien mesurer les paroles dans une autre langue. »
Le p. Zollner a précisé que parmi les « demandes » reçues par la Commission  pontificale pour la protection des mineurs « ne sont pas toutes liées à un abus sexuel sur mineur ». C’est pourquoi « une seule personne doit posséder de nombreuses compétences pour pouvoir répondre de manière juste ».
L’Irlandaise Mary Collins, victime, dans sa jeunesse, des abus d’un prêtre, a démissionné de la Commission, déplorant le fait que de nombreuses lettres restaient sans réponse, notamment à la Congrégation pour la doctrine de la foi.
Avec une traduction de Constance Roques 

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Marina Droujinina

Journalisme (Moscou & Bruxelles). Théologie (Bruxelles, IET).

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