Cimetière militaire américain de Nettuno (Italie), creative commons, Stephen Sommerhalter

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Commémoraison des défunts : messe du pape «pour toutes les victimes des guerres»

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Célébration au cimetière militaire américain de Nettuno

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Le pape François se rendra en visite au cimetière américain de Nettuno, près d’Anzio, à quelque 66 km au sud de Rome, où il célébrera la messe « pour toutes les victimes des guerres », le 2 novembre 2017, jour de la commémoraison des fidèles défunts, vers 15h15, indique la Salle de Presse du Saint-Siège.
Anzio est le lieu du débarquement allié, en janvier 1944. Le 22 Janvier 1944, l’armada alliée se dirige vers Anzio. A son bord, 110 000 hommes sont prêts à débarquer, explique le site consacré à la Seconde Guerre mondiale auquel nous empruntons ce récit.
Tôt le matin, la flotte commence à pilonner les plages pendant près d’une demi-heure. L’aviation effectue 1200 sorties le jour même et bombarde les réseaux de télécommunication. Le débarquement des troupes peut s’effectuer. Elles rencontrent très peu de résistance sur les plages, on déplore moins de 70 tués.
Mais les Allemands réagissent et encerclent la tête de pont trois heures après le débarquement. La Luftwaffe soutient l’infanterie allemande en l’aidant à contenir cette marée montante alliée qui se dirige vers Rome et les monts albains.
Le 26 Janvier, 30 000 Allemands barrent la route aux 110 000 Alliés. Hitler envoie en renfort 40 000 hommes et les charge « d’éradiquer la menace alliée ». Dix jours après le débarquement, on compte 10 000 morts alliés et allemands.
Le 3 février 1944, les Allemands préparent une contre-offensive, avec la même tactique qu’à Dunkerque quatre années plus tôt. Les combats font rage. Les Américains sont prêts à se replier quand ils apprennent que les Allemands manquent de munitions.
Effectivement, le 1er mars 1944, les Allemands, paralysés par le manque de munitions, cessent l’offensive. Les deux camps s’enterrent alors dans des tranchées. Les Allemands ont froid, sont mal nourris et il pleut 6 jours sur 7. Ils font venir par voies ferrées des canons gigantesques, dont le mortier Karl et le Leopold.
A la mi-mai, Les Américains décident de recourir à l’aviation : ils bombardent avec 1 100 appareils les forces de l’axe enterrées,  qui sont anéanties.
Les Alliés reprennent l’offensive. Les Allemands commencent à se retirer. Le 2 juin, une retraite allemande très ordonnée commence. Le 4 juin 1944, Rome est libérée.

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Anita Bourdin

Journaliste française accréditée près le Saint-Siège depuis 1995. Rédactrice en chef de fr.zenit.org. Elle a lancé le service français Zenit en janvier 1999. Master en journalisme (Bruxelles). Maîtrise en lettres classiques (Paris). Habilitation au doctorat en théologie biblique (Rome). Correspondante à Rome de Radio Espérance.

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