Audience générale du 18 septembre 2019 © Vatican Media

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Comme saint Matthieu, suivre Jésus promptement

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Anniversaire du « 21 septembre » du pape François

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« Imitez sa disponibilité à suivre  Jésus promptement » : c’est l’exhortation du pape François pour la fête de saint Matthieu évangéliste, le 21 septembre 2019.
En présidant l’audience générale place Saint-Pierre trois jours plus tôt, le pape a parlé de l’apôtre : « Il était attaché à l’argent, il vendait sa patrie pour l’argent, mais le Seigneur l’a appelé et il a laissé tout l’argent pour suivre Jésus. »
« Que sa conversion soit un exemple pour tous, afin que comme lui nous puissions vivre en véritables disciples du Seigneur, capables d’abandonner les calculs du monde », a souhaité le pape.
Le pape a un lien tout spécial avec saint Matthieu : c’est le jour de sa fête, le 21 septembre 1953, qu’une confession a changé sa vie, à l’âge de 16 ans, à Buenos Aires. Il a parlé à de nombreuses reprises de « l’expérience de la miséricorde divine » qu’il a faite et de l’appel ressenti.
Il médite aussi souvent sur le regard du Christ qui se pose sur Lévi, notamment dans le tableau du Caravage exposé à Saint-Louis-des-Français à Rome, et sur sa devise épiscopale et papale « Eligendo atque miserando » qui évoque l’appel du Christ qui fait miséricorde.
En célébrant la messe le 5 juillet 2013, le pape argentin avait médité ainsi sur la figure de Matthieu, « cet homme assis à la banque des impôts » : « En un premier temps Jésus le regarde et cet homme sent quelque chose de nouveau, quelque chose qu’il ne connaissait pas – ce regard de Jésus sur lui – il sent un étonnement intérieur, il entend l’invitation de Jésus : ‘Suis-moi ! Suis-moi !’ ».
« A ce moment-là, avait-il ajouté, il est un homme plein de joie, mais il est aussi un peu dubitatif, car il est très attaché à l’argent. Il a suffi d’un instant – que Le Caravage a réussi à exprimer : cet homme qui regardait, mais en même temps gardait l’argent dans ses mains – seulement un instant pour que Matthieu dise oui. Il laisse tout et va avec le Seigneur. »
Pour le pape, cet extrait évangélique illustre « le moment de la miséricorde reçue et acceptée : ‘Oui, je viens avec toi!’. C’est le premier moment de la rencontre, une expérience spirituelle profonde ».

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Anne Kurian-Montabone

Baccalauréat canonique de théologie. Pigiste pour divers journaux de la presse chrétienne et auteur de cinq romans (éd. Quasar et Salvator). Journaliste à Zenit depuis octobre 2011.

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