Angélus, 3 juillet 2016, capture CTV

Angélus, 3 juillet 2016, capture CTV

Chers jeunes, entendez l’appel du Seigneur à le suivre!

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Paroles du pape François avant et après l’angélus, 3 juillet 2016 (traduction)

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Le pape François invite aujourd’hui les jeunes « entendre l’appel du Seigneur à le suivre », sans avoir « peur », en étant « courageux » pour annoncer la Bonne Nouvelle du Christ.
Le pape a présidé la prière de l’angélus dominical de midi, depuis la fenêtre du bureau du palais apostolique du Vatican qui donne place Saint-Pierre, ce dimanche 3 juillet 2016.
« Et je me demande – écoutez la question – : combien parmi vous, les jeunes qui êtes sur la place aujourd’hui, entendent l’appel du Seigneur à le suivre ? N’ayez pas peur ! Soyez courageux et apportez aux autres ce flambeau du zèle apostolique qui nous a été donné par ces disciples exemplaires », a dit le pape François.
Après la prière de l’angélus, le pape François a évoqué les attentats de Dacca et de Bagdad, invitant à prier pour les familles des victimes, les victimes, les blessés et leurs familles et pour ceux qui répandent la faine pour que Dieu change leur cœur.
Il a aussi évoqué la fête de sainte Maria Goretti, mercredi, 6 juillet, invitant la foule à applaudir la jeune sainte « qui a pardonné à son meurtrier » : un témoin pour l’Année de la Miséricorde.
Voici notre traduction des paroles du pape avant et après l’angélus, prononcées en italien.
A.B.
Paroles du pape François avant l’angélus
Chers frères et soeurs, bonjour!
La page d’évangile d’aujourd’hui, tiré du chapitre 10 de l’Evangile de Luc (vv. 1-12.17- 20), nous fait comprendre combien il est nécessaire d’invoquer Dieu, “le maître de la moisson
d’envoyer des ouvriers pour sa moisson ” (v. 2).
Les “ouvriers” dont par le Jésus sont les missionnaires du Royaume de Dieu, qu’il appelait lui-même et envoyait “ deux par deux, en avant de lui, en toute ville et localité où lui-même allait se rendre” (v. 1).
Leur rôle c’est d’annoncer un message de salut adressé à tous. Les missionnaires annoncent toujours à tous un message de salut ; non seulement les missionnaires qui vont au loin, nous aussi, missionnaires chrétiens qui disent une bonne parole de salut.
Voilà le don qui nous donne Jésus avec l’Esprit-Saint. Cette annonce c’est dire : « Le règne de Dieu s’est approché de vous » (v. 9), parce que Jésus a “rapproché” Dieu de nous; Dieu s’est fait l’un de nous; en Jésus, Dieu règne au milieu de nous: son amour miséricordieux vainc le péché et la misère humaine. Voilà la Bonne Nouvelle que les « ouvriers » doivent apporter à tous : un message d’espérance et de consolation, de paix et de charité. Quand il envoie les disciples devant lui dans les villages, Jésus leur recommande : « Dites d’abord : Paix à cette maison ! […] Guérissez les malades qui s’y trouvent » (vv. 5.9). Tout cela signifie que le Règne de Dieu se construit jour après jour et offre déjà sur cette terre ses fruits de conversion, de purification, d’amour et de consolation parmi les hommes. C’est une belle chose! Construire jour après jour ce Royaume de Dieu que l’on est en train de faire. Ne pas détruire, construire !
Avec quel esprit le disciple de Jésus devra accomplit cette mission ? Il devra avant tout être conscient que la réalité difficile et parfois hostile qui l’attend. Jésus n’épargne pas ses mots à ce sujet ! Jésus dit : « Je vous envoie comme des agneaux au milieu des loups » (v. 3). Très clair. L’hostilité est toujours au début des persécutions des chrétiens, parce que Jésus sait que la mission est contrecarrée par l’oeuvre du malin. C’est pourquoi l’ouvrier de l’évangile s’efforcera d’être libre face aux conditionnements humains en tout genre, en n’emportant ni bourse, ni sac, ni sandales (cf. v. 4), comme Jésus l’a recommandé, pour ne mettre sa confiance que dans la puissance de la Croix du Christ. Cela signifie abandonner tout motif de fierté personnelle, de carriérisme ou de faim du pouvoir, et se faire humblement instrument du salut opéré par le sacrifice de Jésus.
La mission du chrétien dans le monde est merveilleuse, c’est une mission destinée à tous, c’est une mission de service, sans exclure personne; elle requiert beaucoup de générosité et surtout le regard et le coeur tournés vers le haut, pour invoquer l’aide du Seigneur.
On a tellement besoin de chrétiens qui témoignent de l’Evangile dans la vie quotidienne avec joie. Les disciples, envoyés par Jésus “revinrent tout joyeux” (v. 17). Quand nous faisons cela, le coeur s’emplit de joie. Et cette expression me fait penser à combien l’Eglise est joyeuse, se réjouit quand ses enfants reçoivent la Bonne Nouvelle grâce au dévouement de beaucoup d’hommes et de femmes qui annoncent l’Evangile quotidiennement : des prêtres – ces bons prêtres que nous connaissons tous -, des religieuses, des consacrées, des missionnaires…
Et je me demande – écoutez la question – : combien parmi vous, les jeunes qui êtes sur la place aujourd’hui, entendent l’appel du Seigneur à le suivre ? N’ayez pas peur ! Soyez courageux et apportez aux autres ce flambeau du zèle apostolique qui nous a été donné par ces disciples exemplaires.
Prions le Seigneur, par l’intercession de la Vierge Marie, afin que ne manquent jamais à l’Eglise des cœurs généreux qui travaillent pour apporter à tous l’amour et la tendresse du Père céleste.
Ave Maria …
Paroles du pape François après l’angélus
Chers frères et soeurs j’exprime ma proximité aux familles des victimes et des blessés de l’attentat survenu hier à Dacca et de celui qui a eu lieu à Bagdad.
Prions ensemble. Prions ensemble pour eux, pour les défunts, et demandons au Seigneur de convertir le cœur des violents aveuglés par la haine.
[Un silence puis un Je vous salue Marie … Puis le pape François a salué différents groupes de différents pays avant d’ajouter ces paroles].
En l’année sainte de la miséricorde, je tiens à rappeler que mercredi prochain nous célébrerons la mémoire de sainte Maria Goretti, la jeune martyre qui, avant de mourir, a pardonné à son meurtrier. Cette jeune fille courageuse mérite un applaudissement de toute la place !
Et je vous souhaite à tous un bon dimanche. S’il vous plaît, n’oubliez pas de prier pour moi. Bon déjeuner et au revoir!
© Traduction de Zenit, Anita Bourdin

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Anita Bourdin

Journaliste française accréditée près le Saint-Siège depuis 1995. Rédactrice en chef de fr.zenit.org. Elle a lancé le service français Zenit en janvier 1999. Master en journalisme (Bruxelles). Maîtrise en lettres classiques (Paris). Habilitation au doctorat en théologie biblique (Rome). Correspondante à Rome de Radio Espérance.

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