Mgr Bernardito Auza 13/12/2017 © Oss_romano

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Changement climatique : «Agir de toute urgence», par Mgr Bernardito Auza

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«Les impacts des catastrophes liées au climat sur la paix et la sécurité»

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« Nous devons agir de toute urgence », affirme Mgr Bernardito Auza en précisant qu’il s’agit d’une « action immédiate » sur « cinq éléments essentiels d’une réponse mondiale au changement climatique » : « améliorer la gouvernance à multiples niveaux, améliorer les capacités institutionnelles, promouvoir l’innovation technologique, renforcer les instruments de politique et le financement liés au climat, et permettre un changement des modes de vie et des comportements ».
C’est ce que l’observateur permanent du Saint-Siège auprès des Nations Unies à New York a dit en intervenant lors du débat public du Conseil de sécurité sur le traitement des conséquences des catastrophes liées au climat sur la paix et la sécurité internationales, le 25 janvier 2019.
Une action sur ces cinq éléments, énumérés dans le récent rapport spécial du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC), « est nécessaire, explique Mgr Auza, non seulement pour éviter les conséquences multiples de la hausse des températures sur notre maison commune, mais également pour éviter les problèmes de paix et de sécurité suscités par des catastrophes climatiques évitables ».
« Ces actions, poursuit-il, s’inscrivent dans la ‘conversion écologique’ à laquelle le pape François encourage vivement la communauté internationale et chaque personne ».
« Les catastrophes liées au climat touchent tous les pays, riches et pauvres », rappelle l’observateur permanent du Saint-Siège, « augmentant ainsi le nombre de personnes ayant besoin d’une assistance humanitaire ».
« Les catastrophes climatiques extrêmes sont aveugles », mais « ce sont les plus pauvres qui paient le prix le plus élevé », souligne Mgr Auza : « Selon des études récentes, ceux des pays les plus pauvres ont cinq fois plus de risques d’être déplacés par les intempéries que leurs homologues des pays les plus riches. »
Mgr Auza appelle à une « plus grande sensibilité et une plus grande réactivité » « pour prévenir les conflits qui surviennent trop souvent lorsque la stabilité nationale et régionale est affectée » par les conséquences des catastrophes naturelles.
En concluant, il souhaite que « ce débat ouvert » soit « l’occasion de jeter un regard critique sur certains de ces problèmes et d’offrir des solutions ambitieuses, cohérentes et pragmatiques, respectueuses de la planète et soucieuses du développement intégral de tous ».

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Marina Droujinina

Journalisme (Moscou & Bruxelles). Théologie (Bruxelles, IET).

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