Afrique : La paix pour les femmes, les enfants, et qui n´a connu que la guerre

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Le Saint-Siège au Conseil Economique et social des Nations-Unies

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CITE DU VATICAN, Mardi 24 juillet (Zenit.org) – La paix pour les femmes, les enfants, et qui n´a connu que « l´horreur de la guerre » : telle est l’une des conditions essentielles du développement, et donc une responsabilité majeure de la communauté internationale, selon le Saint-Siège.

La session annuelle du Conseil Economique et social des Nations-Unies se tient à Genève du 2 au 27 juillet. Elle est consacrée à « la mission du système ONU au moment de soutenir les efforts des pays africains en vue d´un développement soutenable ». Mgr Diarmuid Martin, Chef de la Délégation du Saint-Siège est intervenu le 18 juillet 2001 à Genève.

Le chef de la Délégation du Saint-Siège a notamment souligné les rapports entre paix, construction de structures démocratiques et mondialisation: « Il faut faire un effort commun, demandait Mgr Martin, pour garantir la paix aux femmes, aux enfants et aux hommes qui n´ont connu que l´horreur de la guerre, parfois depuis des générations. C´est la responsabilité de tous, en Afrique comme hors de l´Afrique ».

Mgr Martin rappelait les « immenses richesses humaines et culturelles de l´Afrique, desquelles il convient d´apprendre ». Et au moment où le mouvement d’urbanisation, avec les « défis culturels et sociaux » que cela implique, s’accentue, Mgr Martin soulignait la nécessité d’un « effort majeur pour garantir un développement plus soutenable au monde rural ». Il indiquait des priorités : « santé meilleure », « meilleure éducation » et « irrigation sûre ». Mais surtout, Mgr Martin recommandait d’ « investir dans la sécurité alimentaire et dans les infrastructures de communication ».

Au moment où Jean-Paul II insistait sur la lutte contre l’exclusion, dans son message au G8, Mgr Martin insitait sur « l’inclusion » en disant : « La globalisation ne servira à aider la famille humaine que si elle se transforme en un processus d´inclusion ». Il mettait au centre de ce processus le « respect de la dignité individuelle » en même temps que « l´unité de l´humanité ». « Une mondialisation accompagnée d´une exclusion diffuse ne serait pas vraiment globale », remarquait le représenétant du Saint-Siège.

Mgr Martin faisait remarquer que « la mondialisation est influencée par les décisions de personnes ». C’est pourquoi, disait-il, pour parvenir à une « mondialisation de l´inclusion », et pour parvenir à la « réduction de la pauvreté », il convient d’ « admettre que l´importance de répondre aux besoins des plus faibles est une nécessité capitale pour le bien commun, pour les plus puissants également ». Il préconisait pour cela d’« établir de nouveaux modèles d´association en vue d´inclure l´Afrique et tous les Africains, hommes et femmes, et d´en faire les acteurs de leur avenir comme les compagnons de notre recherche commune d´un développement digne de l´homme ».

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ZENIT Staff

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