Jean-Paul II est donc revenu du chalet des Combes d’Introd, dans le Val d’Aoste, où il a passé 13 jours de prière, de lecture, de contemplation des beautés de la création, et de conversations amicales.
Jean-Paul II est parti vers 16 h 30 en voiture pour l’aéroport d’Aoste où est en particulier venu le saluer l’évêque d’Aoste, Mgr Giuseppe Anfossi. Le pape est arrivé vers 18 h 15 à l’aéroport romain de Ciampino qui se trouve justement sur la route de Castelgandolfo où le pape s’est rendu directement.
Avant de partir, le pape a consacré sa matinée à saluer toutes les personnes qui lui ont été proches au cours de son séjour alpin : les Salésiens, qui résident à 50 m du chalet, les forces de police, qui ont garanti non seulement sa sécurité mais sa tranquillité.
L’après-midi, le pape a salué les habitants des Combes: il a demandé à pouvoir rencontrer les enfants qui ont été cette année dans la commune d’Introd, soit neuf enfants et leurs mamans qui se sont rendus au chalet du pape avant son départ.
Mgr Giuseppe Anfossi a confié au micro de Radio Vatican: « Nous sommes heureux que le Saint-Père ait pu se reposer, qu’il ait quitté ses activités de Rome, que chaque jour il ait pu sortir et passer de nombreuses heures dehors, au contact de la nature. Et puis il faut dire que sa présence, pour la dixième fois, nous a en quelque sorte obligés à relire ses visites précédentes. Nous sommes en train de recueillir une sorte de spiritualité de la montagne, des vacances, du respect de la nature ».
L’évêque ajoute, faisant allusion au meurtre d’un jeune enfant dans une vallée voisine: « Comme la vallée a vécu certains délits, des faits divers qui ont fait beaucoup souffrir, pour beaucoup cette présence est une bénédiction. C’est aussi en fonction de ces situations très délicates que l’on souhaite que cette présence soit aussi une prière d’intercession ».
De cette dixième visite du pape, l’évêque retient tout spécialement « le courage de sortir tous les jours et de rester assis dehors, à contempler la nature, à parler avec ses proches, en leur compagnie… ». « Je dirais, ajoute l’évêque, que beaucoup de personnes qui souffrent, à cause d’une maladie ou de la vieillesse s’identifient à lui, se retrouvent en lui. C’est aussi l’une des grandes grâces qu’il apporte ».
