ROME, Jeudi 30 août 2007 (ZENIT.org) – Pour permettre l’entrée en vigueur de la Convention internationale contre les disparitions forcées, les Etats doivent prendre leurs responsabilités, demande la Fédération Internationale de l’Action des Chrétiens pour l’Abolition de la Torture (FIACAT), dans un communiqué.
A l’occasion du 30 août, Journée internationale des disparus, la FIACAT invite les 57 États qui, le 6 février 2007, ont signée la Convention internationale pour la protection de toutes les personnes contre les disparitions forcées, ainsi que les Etats qui les ont rejoints depuis, à la ratifier dans les plus brefs délais.
La FIACAT encourage également les Etats qui n’ont pas encore signé ce nouvel instrument à le faire rapidement.
La Convention, adoptée le 20 décembre 2006 par l’Assemblée générale des Nations unies à New York, doit recueillir vingt ratifications pour entrer en vigueur.
La Convention internationale contre les disparitions forcées est l’un des instruments relatifs aux droits humains les plus ambitieux jamais adoptés par les Nations unies.
Désormais, la disparition forcée devient un crime. Elle peut même être constitutive de crime contre l’humanité. Les victimes, ou leurs familles, se voient reconnaître le droit à la vérité ainsi qu’à la protection et à la réparation. Les Etats ont l’obligation de prendre des mesures préventives en renforçant les garanties entourant la détention, et notamment en interdisant de manière absolue la détention secrète.
Le crime de disparition forcée reste, hélas, encore d’une grande actualité en diverses régions du monde, n’épargnant pas les régimes démocratiques. Cette journée est l’occasion de rappeler aux Etats leurs obligations en matière de droits de l’homme et de droit humanitaire à l’égard des personnes disparues et des membres de leurs familles.