ROME, Mardi 27 mai 2008 (ZENIT.org) – Que dit le magistère de l’Eglise sur les dons d’organes ? Quel est le rôle des moyens de communication sociale sur la question ? Comment combattre le trafic d’organes ? Autant de questions qui seront débattues durant le congrès international sur les dons et greffes d’organes qui aura lieu à Rome en automne prochain.
Le congrès, intitulé « Un don pour la vie. Considérations sur le don d’organes », se tiendra du 6 au 8 novembre à l’Auditorium de la Conciliazione, près du Vatican.
La rencontre est organisée par l’Académie pontificale pour la vie, la Fédération internationale des associations médicales catholiques et le Centre national italien des transplantations.
« Le magistère, avec la saine anthropologie qui en émane, stimule les donations », a confié à Zenit Josep Maria Simón Castellví, président de la Fédération internationale des associations médicales catholiques (www.fiamc.org).
Faire don de ses organes est « une forme extraordinaire de solidarité humaine et de charité chrétienne », affirme le médecin qui ajoute : « Favoriser l’utilisation de ses organes par des personnes malades unit de manière très explicite les êtres humains ».
« Le congrès, qui rencontre déjà un succès surprenant grâce au bouche à oreille, est déjà dans une perspective positive », a-t-il commenté.
« Le don d’organe est un don pour la vie. Mais notre devoir est aussi de parler des abus de greffes et du trafic d’organes dans le monde », a-t-il ajouté.
Pour le médecin espagnol, « il est clair que d’un point de vue plus spécifiquement biologique, les dons et greffes pratiquées selon la loi et une bonne pratique clinique profitent à tous. Et il est très positif que ces dons restent en dehors de la sphère commerciale. ‘Res extra comercium‘, disaient les romains de l’Antiquité, convaincus que certains domaines devaient rester étrangers au commerce pour leur plus grande dignité ».
« Faire don de ses organes veut dire prolonger son service ici sur terre » a-t-il ajouté.
« Et l’Espagne, dans ce domaine, représente un exemple positif, pour différentes raisons, qui vont de la bonne gestion publique depuis de longues années à la grande générosité du peuple espagnol. C’est un domaine où le pays est en tête, et il a certainement beaucoup à dire pour promouvoir une culture du don ».
Informations complémentaires sur http://www.agiftforlife2008.org
Miriam Díez i Bosch