Antonio Gaspari
Traduction d’Océane Le Gall
ROME, lundi 3 septembre 2012 (ZENIT.org) – Il fut le premier de douze astronautes à avoir posé le pied sur la lune. Le 25 août dernier, son âme a quitté la terre pour monter au ciel et rejoindre le Créateur.
Cet homme fut « un des plus grands héros de tous les temps » a déclaré le président américain Barak Obama.
Certainement un homme de grand courage et audace. Avec ses camarades Edwin « Buzz » Aldrin, et Michael Collins, il a réalisé un exploit dont rêvaient les hommes depuis des millénaires.
Avec une technologie électronique inférieure à celle d’un « i-phone » aujourd’hui, risquant l’invraisemblable, ceux-ci ont atteint la lune, y ont atterri et sont restés plus de deux heures sur le sol de notre satellite le plus proche avant de retourner en arrière et raconter l’effet que cela faisait de regarder la terre de loin.
Des millions de téléspectateurs ont pu voir l’ingénieur et pilote Armstrong affirmer de la Lune: « Un petit pas pour un homme, mais un pas de géant pour l’humanité ».
Quand le 16 octobre 1969, le pape Paul VI a reçu en audience les trois astronautes Armstrong Edwin « Buzz » Aldrin, et Michael Collins (né à Rome) il leur a dit: « C’est avec la plus grande joie au cœur que nous vous souhaitons la bienvenue, vous qui, en franchissant les barrières de l’espace, avez posé le pied sur un autre monde de la Création ».
Et le pape avait ajouté: « L’homme a la tendance naturelle d’explorer l’inconnu, de connaitre le mystère; mais l’homme a aussi peur de l’inconnu. Votre courage a dépassé cette crainte et grâce à votre aventure intrépide, l’homme a accompli un autre pas vers une plus grande connaissance de l’univers ».
Au cours de l’audience générale du 23 juillet 1969, Paul VI a affirmé: « Les jeunes doivent sentir l’impulsion idéale et positive qui leur est offerte par la magnifique aventure spatiale. (…).Notre approbation ouverte pour la conquête progressive du monde naturel, grâce aux études scientifiques, aux développements techniques et industriels, n’est pas en contraste avec notre foi et avec la conception de la vie et de l’univers qu’elle comporte ».
Car, avait-il expliqué à l’audience du 16 juillet, « cette découverte nouvelle du monde créé est fort importante pour notre vie spirituelle. Voir Dieu dans le monde, et le monde en Dieu: qu’y a-t-il de plus extraordinaire? N’est-ce pas cela la lumière amicale et stimulante qui doit soutenir les veilles scientifiques du chercheur? N’est-ce pas ainsi qu’il fuit la terreur du vide que le temps démesuré et l’espace infini produisent autour de ce microcosme que nous sommes? Notre solitude insondable, c’est-à-dire le mystère de notre destinée, n’est-elle pas ainsi comblée par une vague de Bonté vivante et aimante? Les paroles familières mais toujours grandioses enseignées par le Christ ne nous viennent-elles pas aux lèvres: « Notre Père qui êtes aux cieux »?
Le site www.religionenlibertad.com raconte qu’en 1988 Armstrong se rendit en visite à Jérusalem et qu’il demanda à Thomas Friedman, un professeur expert en archéologie biblique de le conduire à un endroit où il pouvait être sûr que Jésus avait marché.
Et quand Friedman l’a conduit à l’endroit où se trouvait l’entrée principale du Temple, Armstrong s’est agenouillé pour prier puis il a dit à l’archéologue: « C’est pour moi plus significatif d’avoir foulé ces lieux que d’avoir marché sur la lune ».