Le pape François soutient une nouvelle fois les « curas villeros », les prêtres qui se consacrent à la pastorale des bidonvilles.
Pour le premier anniversaire de son élection, le 13 mars, le pape François s’est adressé aux pauvres d’une « villa misère », un bidonville de Buenos Aires, auquel il redait naguère visite en tant qu’archevêque, sur les ondes de la radio FM 88.1 qui émet depuis Bajo Flores et par vidéo sur un grand écran installé dans une paroisse, après la messe.
Quelques jours auparavant, il avait répondu à une interview de douze questions touchant l’Eglise, les pauvres, les curés des « villas », le « curas villeros » qu’il a toujours soutenus en tant qu’archevêque.
Le pape insiste notamment sur l’éducation et l’accompagnement des jeunes et il fait observer que l’engagement des prêtres n’est pas idéologique mais « apostolique ».
Autrefois accusés par certains d’être « communistes » ils étaient, souligne le pape, de « grands prêtres qui se battaient pour (…) apporter la parole de Dieu aux marginaux » : ils ont « écouté le peuple de Dieu » et « lutté pour la justice ».
Il affirme la nécessité « d’avoir une attitude de pauvreté, de service » et « d’aider les autres », tout en acceptant la réciproque : « parce que nous avons besoin les uns des autres ». Le pape a aussi salué les prisonniers et leurs familles.
A propos de la « communication de la communauté », accomplie par la radio de Bajo Flores, le pape souligne sa « grande importance », car c’est une « communication affectueuse » et qui « communique la réalité et la vie de façon désintéressée ».
Pour ce qui concerne sa mission et ses aspects les plus pénibles, le pape répond sans ambages que c’est le travail « au bureau », la paperasse qui a « toujours été difficile » pour lui.
Comme au soir de son élection et comme dans le tweet anniversaire de jeudi, 13 mars, le pape redit son besoin du « soutien du peuple de Dieu » dans la prière.
