Jésus miséricordieux, tableau de Vilnius par Eugeniusz Kazimirowski ©æ© faustine-message.com

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Lectures de dimanche : la miséricorde est la justice qui recrée avec amour

Un dimanche avec quatre noms

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« La miséricorde est la justice qui recrée avec amour » : c’est le titre de la méditation de Mgr Francesco Follo sur les lectures de dimanche prochain, 11 avril 2021, Dimanche de la Miséricorde (Année B – Ac 4,32-35; Ps 117; 1 Jn 5,1-6; Jn 20,19-31).

« La paix et la joie sont un cadeau du Ressuscité qui sont enracinés dans l’amour », souligne l’observateur permanent du Saint-Siège auprès de l’Unesco à Paris, « mais il faut briser l’attachement à soi-même ».

Prémices : un dimanche avec quatre noms.
Pour aider à comprendre la richesse de ce deuxième dimanche de Pâques je pense utile rappeler qu’il s’agit d’un dimanche avec quatre appellations.
1. Dimanche « in Albis ». Selon une tradition qui remonte aux premiers siècles de l’Église, le dimanche d’aujourd’hui prend le nom de « in Albis », car ce jour-là, les baptisés lors de la veillée pascale portaient à nouveau leur robe blanche, symbole de la lumière que le Seigneur leur avait donnée dans le baptême. Ensuite, même s’ils avaient enlevé leur tunique blanche, ils devaient continuer à introduire dans leur vie quotidienne la lumière du Christ reçue le jour du baptême. La flamme délicate de la vérité et du bien que le Seigneur avait allumée en eux, par eux devait – avec constance et diligence – apporter quelque chose de l’éclat et de la bonté de Dieu dans le monde.
2. Dimanche « Quasi modo ». Appellation qui vient du premier mot de l’antienne d’entrée de la messe d’aujourd’hui. « Quasi modo geniti infántes, alleluia: rationabiles, sine dolo lac concupíscite, alleluia, alleluia alleluia (1 Pt 2, 2), dont la traduction libre est : « Comme les nouveau-nés, alléluia, ayez envie du lait spirituel pur, alleluia, alleluia, alleluia », qui vous fait grandir vers le salut. Par la liturgie, l’Église adresse cette invitation aux nouveaux baptisés (mais par extension, à nous tous). C’est une invitation à goûter les joies spirituelles des prémices de la vie chrétienne, comme enfants.
3. Dimanche de Saint Thomas : cet autre nom, plus répandu dans les Eglise Orientales, dérive de l’épisode évangélique lu ce jour-là, à savoir l’admirable Théophanie (manifestation du Christ comme Dieu) résultant de l’incrédulité de l’apôtre Thomas qui ne croit pas au Ressuscité jusqu’à ce qu’il ne L’ait touché. Nous pouvons tirer l’enseignement suivant de l’homélie de saint Grégoire le Grand sur cet évangile (XXVI) : Jésus apparaît aux disciples rassemblés, après être entré à huis clos (comme il était entré, avant sa naissance, dans le sein encore fermé de la Vierge Marie) ; et en dépit d’être non corrompu, et d’être ressuscité, il est en même temps palpable : c’est avec ces signes incompréhensibles que le Seigneur se manifeste.
4. Dimanche de la Divine Miséricorde. En 1992 le Pape Saint Jean-Paul II a voulu que ce dimanche soit célébré comme la Fête de la Miséricorde Divine : dans le mot « miséricorde », il a trouvé tout le mystère de la Rédemption résumé et réinterprété pour notre temps. La présence de Dieu opposant les forces de Dieu avec sa puissance totalement différente et divine : avec la puissance de la miséricorde. C’est la miséricorde qui place une limite au mal. En lui s’exprime la nature très particulière de Dieu – sa sainteté, la puissance de la vérité et de l’amour.

1) Une rencontre qui confirme la foi.
Est-ce que les disciples avaient perdu la foi à cause de la passion et de la mort de Jésus ? Est-ce que la foi de ces futurs pêcheurs d’hommes pouvait être réduite à rien ? Certes les jours dramatiques qui se sont terminés avec la mort du Christ sur la Croix, l’avaient fragilisée et leur cœur était rempli de crainte. En effet, même s’ils sont restés à Jérusalem, ils se sont enfermés dans le Cénacle avec les portes bien verrouillées par crainte des Juifs. Mais voilà que des femmes (comme l’Evangile de dimanche dernier nous l’a rappelé) leur avaient annoncé que le Christ était ressuscité. Toutefois cette annonce ne leur fut suffisante. En effet, il était nécessaire que quelqu’un ait vu le Christ et ait annoncé sa résurrection, mais ce n’était pas suffisant : il était nécessaire Le rencontrer.
Dans le lieu où ils s’étaient réfugiés, il y avait encore un vent de peur. Peur des Juifs, mais aussi et surtout peur d’eux-mêmes, de leur propre lâcheté, de la manière dont ils avaient agi pendant la nuit de la trahison. Et pourtant, même si leur cœur était faible – et le nôtre lent – Jésus entra chez eux et resta parmi eux.
Jésus savait que leur foi pouvait fleurir à nouveau et être confirmée pas seulement par le souvenir qu’ils avaient de Lui, de ce qu’Il avait dit et fait dans les trois années qu’Il avait passées avec ses apôtres. Le souvenir, même s’il est très vivant, n’est pas suffisant à rendre vivante une personne. Il peut au plus faire naitre une école de vie et de pensée.
Donc, après avoir quitté le lieu de mort qu’était le sépulcre, Jésus entra où sont ses disciples morts de peur et morts dans le cœur ; Il resta parmi eux, ce qui signifie – à mon avis- au centre de leur cœur.
Jésus ressuscité reste avec ses disciples : mais pour faire quoi ? Il apporte Sa paix.
Je peux avoir la première expérience de résurrection dans le lieu clos où je me trouve, dans mes peurs. Le Christ y est présent, Il vient au cœur de mon cœur et m’annonce Sa paix. C’est dans le lieu fermé de mes peurs qu’Il vient à ma rencontre.
Donc, cette rencontre est importante. Après la rencontre avec Marie-Madeleine qui cherche Jésus avec un saint amour et une pure piété, nous sommes appelés aujourd’hui à célébrer la rencontre d’amour et de piété avec le Christ qui nous cherche. Le Ressuscité vient à notre rencontre, à nous qui sommes morts dans nos peurs, dans nos fragilités, dans notre péché, dans nos fermetures, dans notre obscurité, pour nous faire renaitre à la paix et la joie.
La paix et la joie sont un cadeau du Ressuscité qui sont enracinés dans l’amour. Paix et joie sont un don du Ressuscité et, en même temps, elles sont les marques caractéristiques pour Le reconnaitre. Mais il faut briser l’attachement à soi-même. Seulement ainsi, nous ne serons plus sous chantage et nous serons libérés de la peur. La paix et la joie fleurissent dans la liberté et le don de soi : deux conditions sans lesquelles aucune expérience de la présence du Ressuscité n’est possible.
Le ressuscité Jésus, riche de miséricorde, de bonté et de paix, n’a pas été arrêté par le huis clos du Cénacle. Saint Augustin explique que « les portes fermées n’ont pas empêché l’entrée de ce Corps en lequel la divinité habitait. Celui qui avait laissé intègre la virginité de sa mère en naissant, pu entrer au Cénacle à huis clos et confirmer la faible foi des disciples en montrant ses plaies glorieuses. »

2) Un geste de miséricorde.
Comme il nous est dit dans le récit de l’Evangile d’aujourd’hui, huit jours après, Jésus réapparait au milieu de ses disciples, et cette fois-là l’apôtre Thomas est présent.
Jésus s’adresse à lui en disant : « Avance ton doigt ici, et vois mes mains ; avance ta main, et mets-la dans mon côté : cesse d’être incrédule, sois croyant”. Thomas se mit à genoux et il fit une splendide profession de foi : “Mon Seigneur et mon Dieu”.
Le Christ ressuscité montra les signes de la passion jusqu’à concéder à l’incroyant Thomas de les toucher. La divine condescendance nous permet d’apprendre aussi de Thomas incrédule, et pas seulement de disciples croyants. En effet, en touchant les blessures du Seigneur, le disciple qui doute ne guérit pas seulement sa propre méfiance, mais aussi la nôtre.
Tout d’abord, il n’avait pas cru que Jésus puisse être apparu en son absence et avait dit : « Si je ne vois pas dans ses mains la marque des clous, si je ne mets pas mon doigt dans la marque des clous, si je ne mets pas la main dans son côté, non, je ne croirai pas ! » (Jn 20, 19). Huit jours plus tard, le Christ ressuscité retourna au Cénacle et resta au milieu des disciples. Jésus reste debout, tout droit (c’est la position du Vivant dont le corps « gisait » dans le sépulcre) et il s’adresse à la communauté toute entière. En effet, il dit : « Paix à vous ! ». Paix aussi à Thomas ! Jésus s’adresse personnellement à lui en lui disant cette phrase déjà citée : « « Si je ne vois pas dans ses mains la marque des clous, si je ne mets pas mon doigt dans la marque des clous, si je ne mets pas la main dans son côté, non, je ne croirai pas ! ». C’est le Ressuscité-même qui choisit les signes de sa crucifixion pour se faire reconnaître : le coté et les mains transpercées. Jésus invite Thomas à réaliser son désir : voir et toucher les trous provoqués par les clous qui avaient soutenu Jésus sur la croix, et la blessure que la lance avait faite dans le coté du Rédempteur.
La Résurrection n’abolit pas la Croix : elle la transfigure. Les séquelles de la crucifixion restent toujours visibles parce que ce sont vraiment elles qui indiquent l’identité du Ressuscité et le chemin que le disciple doit parcourir pour le rejoindre.
Le Ressuscité porte pour toujours les blessures, maintenant glorieuses, mémoire pour toujours de son immense amour pour nous. Saint Thomas put mettre son doigt dans le trou des clous et avancer sa main dans la blessure ouverte par la lance, parce qu’il pensait à juste titre que les signes qualifiants de l’identité du Christ étaient surtout ses plaies, dans lesquelles se manifeste aussi aujourd’hui jusqu’à quel point Dieu nous a aimés et que le Ressuscité est le Crucifié.
Les blessures du Christ restent mystérieusement ouvertes aussi après la résurrection : elles sont la porte grande ouverte par laquelle le Fils de Dieu s’ouvre à nous et par laquelle nous entrons en lui. Comme Thomas, aujourd’hui nous sommes appelés à voir et à toucher le Corps du Christ, pour entre en communion avec Lui.

3) L’Amour est mission.
Le récit de l’Evangile d’aujourd’hui ne nous parle pas seulement de la rencontre entre le Ressuscité et Saint Thomas, mais il va au-delà, afin que tous puissent recevoir le don de la paix et de la vie avec le “Souffle créateur”. En effet, par deux fois, Jésus dit à ses disciples : “La paix soit avec vous” et ajouta : “ « La paix soit avec vous ! De même que le Père m’a envoyé, moi aussi, je vous envoie. » Ayant ainsi parlé, il souffla sur eux et il leur dit : « Recevez l’Esprit Saint. À qui vous remettrez ses péchés, ils seront remis ; à qui vous maintiendrez ses péchés, ils seront maintenus. ». Voilà la mission de l’Eglise toujours assistée par le Saint Esprit : apporter à toutes et à tous l’heureuse nouvelle, la joyeuse réalité de l’Amour miséricordieux de Dieu.
L’amour est toujours missionnaire parce qu’il met la personne « hors d’elle ». Non pas dans le sens de perdre la tête, c’est à dire de devenir fous, mais dans le sens de sortir de son propre égoïsme pour affirmer l’autre, afin que l’autre vive. L’amour du Père qui nous offre son Fils nous pousse vers nos frères ((cf. 2 Cor 5, 14) afin qu’ils découvrent cet amour divin et qu’ils l’accueillent. Alors Dieu sera tout en tous (cf. 1 Cor 15, 28).
Pour nous permettre d’accomplir cette mission, Jésus nous donne son souffle de vie : la Vie de Dieu devient notre vie. C’est l’esprit nouveau qui nous enlève le cœur en pierre et nous donne un cœur de chair, capable de vivre selon la parole de Dieu et d’habiter la terre (cf. Ez 36, 24 ss). C’est le souffle que Dieu expira sur Adam (cf. Gn 2,7) et que le nouvel Adam “expira” de la Croix, en faisant sortir de son coté du sang (signe de l’Eucharistie) et de l’eau (signe di Baptême).
C’est l’Esprit du Fils de Dieu qui nous rend capable de vivre en frères et sœurs, en vainquant le mal par le bien. Donc la mission des disciples est celle de pardonner les péchés. Le pardon fraternel réalise l’amour du Père. En cette façon l’Eglise, sacrement du salut pour tous, continue la mission de l’Agneau de Dieu qui enlève les péchés du monde.
Avec le don de son Esprit, Jésus nous envoie nous-aussi à continuer dans le monde son œuvre de miséricorde et réconciliation. Les vierges consacrées dans le monde participent à ce ministère de miséricorde d’une façon significative et très particulière.
Quand une chose est consacrée, elle est soustraite à tout autre usage pour être utilisé seulement pour un but sacré. C’est ainsi pour un objet quand il est destiné au culte divin. Mais il arrive la même chose pour une personne quand elle est appelée par Dieu à Lui rendre un culte parfait. Etre consacrée au Christ signifie se laisser conduire par lui, avoir confiance en Lui et apporter son amour miséricordieux dans la vie de chaque jour. “Prions le Seigneur qu’Il multiplie sur les vierges consacrées Sa grâce afin qu’elles accomplissent des œuvres de miséricorde, et que tous ceux qui les voient glorifient le Père de la Miséricorde qui est aux Cieux” (Sainte Faustine Kowalska.). Ceci est, entre autres, confirmé dans le Rituel de la Consécration des Vierges qui affirme que leur tâche est celle de s’adonner “chacune selon son état et ses charismes propres, aux œuvres pénitence et de miséricorde , à l’activité apostolique et à la prière” (Praenotanda, n. 2, en version originale latine)

Lecture Patristique
Saint Cyrille d’Alexandrie (+ 444)
Commentaire sur l’évangile de Jean, 12
PG 74, 704-705.

Le corps du Ressuscité est le corps du Crucifié

En entrant dans le Cénacle toutes portes closes, le Christ a montré une fois de plus qu’il est Dieu par nature, et qu’il n’est pas différent de celui qui vivait auparavant avec les disciples. En découvrant son côté et en montrant la marque des clous, il manifestait à l’évidence qu’il a relevé le temple de son corps qui avait été suspendu à la croix, en détruisant la mort corporelle, puisque par nature il est la vie et il est Dieu.

Mais alors que le moment était venu de transformer son corps par une gloire inexprimable et prodigieuse, on le voit tellement soucieux de fonder la foi en la résurrection future de la chair qu’il a voulu, conformément à l’économie divine, apparaître tel qu’il était auparavant. Ainsi ne penserait-on pas qu’il avait alors un corps différent de celui avec lequel il était mort sur la croix.

Même si le Christ avait voulu déployer la gloire de son corps devant les disciples, avant de monter vers le Père, nos yeux n’auraient pu en supporter la vue. Vous le comprendrez facilement si vous vous rappelez la transfiguration qui avait jadis été montrée sur la montagne. En effet, saint Matthieu écrit que le Christ fut transfiguré devant eux, que son visage resplendit comme l’éclair et que ses vêtements devinrent blancs comme neige. Quant à eux, ne pouvant supporter la vision, ils tombèrent la face contre terre.

C’est pourquoi, afin d’observer exactement le plan divin, notre Seigneur Jésus apparaissait encore, au Cénacle, sous sa forme antérieure, et non pas selon la gloire qui est due et convient à son Temple transfiguré. Il ne voulait pas que la foi en la résurrection se porte sur un aspect et sur un corps différent de ceux qu’il reçut de la sainte Vierge et dans lesquels il est mort après avoir été crucifié selon les Écritures. En effet, la mort n’avait pouvoir que sur la chair, dont elle allait être chassée. Car, si ce n’est pas son corps mort qui est ressuscité, quelle espèce de mort a donc été vaincue ? Ou encore, comment le pouvoir de la corruption aurait-il cessé, sinon par la mort d’une créature raisonnable ? Car ce ne fut pas l’œuvre de l’âme, ni de l’ange, ni même du Verbe de Dieu. Donc, puisque la mort ne peut exercer son pouvoir que sur ce qui est corruptible par nature, on aura raison d’estimer que la force de résurrection peut s’exercer aussi sur cela, pour que la tyrannie de la mort soit renversée.

Le Seigneur salue ses disciples en disant : Paix à vous. Il déclare ainsi que lui-même est la paix. Car ceux auprès desquels il est présent bénéficient d’un esprit parfaitement apaisé. C’est évidemment ce que saint Paul souhaitait aux fidèles quand il disait : Que la paix du Christ, qui dépasse tout ce qu’on peut imaginer, garde votre cœur et votre intelligence dans le Christ Jésus (Ph 4,7). Pour saint Paul, la paix du Christ, qui dépasse tout ce qu’on peut imaginer, n’est autre que son Esprit: celui qui participe à son Esprit sera rempli de tout bien.

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Mgr Francesco Follo

Mgr Francesco Follo est ordonné prêtre le 28 juin 1970 puis nommé vicaire de San Marco Evangelista à Casirate d’Adda de 1970 à 1976. Il obtient un doctorat en Philosophie à l’Université pontificale grégorienne en 1984. De 1976 à 1984, il travaille comme journaliste au magazine Letture du Centre San Fedele de la Compagnie de Jésus (jésuites) à Milan. Il devient membre de l’Ordre des journalistes en 1978. En 1982, il occupera le poste de directeur-adjoint de l’hebdomadaire La Vita Cattolica. De 1978 à 1983, il est professeur d’Anthropologie culturelle et de Philosophie à l’Université catholique du Sacré Cœur et à l’Institut Supérieur des Assistant Educateurs à Milan. Entre 1984 à 2002, il travaille au sein de la Secrétairerie d’Etat du Saint-Siège, au Vatican. Pendant cette période il sera professeur d’Histoire de la Philosophie grecque à l’Université pontificale Regina Apostolorum à Rome (1988-1989). En 2002, Mgr Francesco Follo est nommé Observateur permanent du Saint Siège auprès de l’UNESCO et de l’Union Latine et Délégué auprès de l’ICOMOS (Conseil international des Monuments et des Sites). Depuis 2004, Mgr Francesco Follo est également membre du Comité scientifique du magazine Oasis (magazine spécialisé dans le dialogue interculturel et interreligieux). Mgr Francesco Follo est Prélat d’Honneur de Sa Sainteté depuis le 27 mai 2000.

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