Mgr Vincenzo Paglia © Vatican Media

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Après-covid-19 : des choix à faire « tout de suite », insiste Mgr Paglia

Pour « un nouvel humanisme planétaire »

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« Un nouvel humanisme pour que le sacrifice de beaucoup ne soit pas vain » : c’est le plaidoyer de Mgr Vincenzo Paglia, président de l’Académie pontificale pour la vie, dans un éditorial publié ce 25 février 2021. « Mais comment sera demain ? se demande-t-il. Cela dépend de nous. Il y a des choix à faire. Et tout de suite. »

Un an après le début de la pandémie de coronavirus en Italie, le Grand Chancelier de l’Institut pontifical Jean-Paul II pour les études sur le mariage et la famille fait mémoire du personnel soignant décédé de la maladie.

Il déplore des chiffres « dramatiques » : en Italie seulement, on compte plus de 95 000 décès et dans le monde presque 2 millions et demi, en majorité des personnes âgées. « Un vrai massacre », outre les drames advenus « à tous les niveaux de la société ». « La pandémie a divisé l’histoire en un avant et un après. Rien ne sera plus comme avant », estime l’archevêque.

« Mais comment sera demain ? Cela dépend de nous, répond-il. Il y a des choix à faire. Et tout de suite. » Pour Mgr Paglia, « le seul horizon qui peut nous faire sortir de la tempête de cette pandémie est un nouvel humanisme planétaire, un nouveau modèle de développement qui conduise au-delà des vagues d’un individualisme sauvage qui nous a conduit à polluer le climat, à détruire la Création et a empoisonner les relations entre les peuples ».

« La pandémie nous a enseigné une leçon, poursuit-il : nous sommes tous connectés. Le virus ne connaît pas de frontière d’aucun genre. Cette connexion, que nous avons expérimentée dans le mal, nous devons la choisir comme un style de de vie et de gouvernement. »

Mgr Paglia exhorte à choisir le chemin de la “fraternité universelle” : « C’est le cap vers lequel nous devons tous ramer. Nous ne pouvons pas nous en laver les mains, par la distance, la néglicence, le désintérêt. Soit nous sommes frères, soit tout s’écroule. C’est le défi de notre siècle, c’est le défi de notre époque. »

« Peu importe notre âge, notre santé, notre prestige, conclut-il. Mettons à l’oeuvre la rame, petite ou grande, qui est entre nos mains : le monde sera certainement meilleur. »

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Anne Kurian-Montabone

Baccalauréat canonique de théologie. Pigiste pour divers journaux de la presse chrétienne et auteur de cinq romans (éd. Quasar et Salvator). Journaliste à Zenit depuis octobre 2011.

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