Mgr Jérôme Beau est le nouvel archevêque de Poitiers, après avoir été six ans archevêque de Bourges © ktotv.com

Mgr Jérôme Beau est le nouvel archevêque de Poitiers, après avoir été six ans archevêque de Bourges © ktotv.com

Mgr Jérôme Beau nommé archevêque de Poitiers, en France

« La force de l’évêque est de n’oublier personne sur le chemin de l’espérance » 

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Ce mardi 14 janvier 2025, le pape François a nommé Mgr Jérôme Beau archevêque de Poitiers, dans l’ouest de la France. Il succède à Mgr Pascal Wintzer, devenu archevêque de Sens-Auxerre en août 2024.

Mgr Beau est évêque depuis dix-neuf ans et archevêque de Bourges depuis six ans. Sa messe d’installation sera célébrée le dimanche 2 mars 2025 en la cathédrale Saint-Pierre-Saint-Paul de Poitiers.

Âgé de 67 ans, il a été ordonné prêtre en 1984 à Paris par le cardinal Jean-Marie Lustiger. D’abord vicaire paroissial de Notre-Dame de Lorette et de Saint-Denys du Saint-Sacrement, il est ensuite devenu curé de la paroisse Saint-Séverin. En 2006, il a été nommé évêque auxiliaire et vicaire général du diocèse de Paris, avant d’être nommé archevêque de Bourges en 2018.

Tout au long de son ministère, Mgr Jérôme Beau a accordé une importance particulière à la formation et à l’enseignement. Il a été plus de 30 ans au service de la formation des prêtres, notamment en tant que directeur et supérieur du séminaire diocésain de Paris, et professeur de théologie à l’École Cathédrale.

« J’ai aimé le peuple du Berry » 

Le nouvel archevêque de Poitiers partage son amitié pour les diocésains du Berry et sa tristesse de les quitter. Il rend grâce pour ces années vécues avec eux, pour leur grande solidarité, et il se réjouit du nombre croissant de jeunes et d’adultes qui cheminent vers les sacrements.

« Au-delà des difficultés, j’ai vu l’action de l’Esprit Saint à l’œuvre chez vous » leur a-t-il confié à l’annonce de sa nomination, « je pars vers Poitiers en emportant la marque de l’amitié vécue avec chacun de vous. » Ayant été bien été adopté par l’Église du Berry , il regrette cependant de ne pas avoir pu mener à terme tous les projets lancés dans ce diocèse : « J’ai aimé le peuple du Berry. J’ai le sentiment effectivement, à la fois de leur dire merci, d’être triste de partir, et puis de partir un peu au milieu du guet. » 

Le diocèse de Poitiers, une terre de sainteté 
Messe d'installation de Mgr Beau dans le diocèse de Bourges, le 25 septembre 2018 © Diocèse de Bourges 

Messe d’installation de Mgr Beau dans le diocèse de Bourges, le 25 septembre 2018 © Diocèse de Bourges

Dans une lettre adressée aux fidèles de Poitiers, Mgr Beau exprime son désir de rencontrer les paroissiens et de poursuivre la mission de l’Église avec eux. Il souligne l’importance de témoigner de l’espérance et de l’engagement au service de la Bonne Nouvelle.

« Je ne vous connais pas encore mais je sais que le Christ va nous donner les uns aux autres pour témoigner dans notre diocèse de l’espérance qui nous habite » explique-t-il.

Organisé en vingt-huit paroisses, le diocèse de Poitiers est ancré dans la foi depuis très longtemps grâce notamment à saint Hilaire, évêque de Poitiers au 4e siècle et le plus ancien des pères de l’Église latine : « C’est aussi une terre de sainteté, et j’aurai à me mettre dans cet héritage et être un transmetteur. »

« L’évêque est un apôtre de l’espérance » 

Mgr Jérôme Beau a choisi comme devise épiscopale « Pour l’espérance du monde », un thème qui résonne particulièrement en cette année jubilaire de l’Espérance. Il précise que « l’évêque est un apôtre de l’espérance. Le rôle d’un évêque, c’est de savoir aimer le peuple auquel il est envoyé, et de savoir lui porter non pas son affection, qui est totalement secondaire, mais de savoir porter l’affection de Dieu par la vie sacramentelle. »

« Cette force de l’évêque » a-t-il conclu, « c’est de n’oublier personne sur ce chemin de l’espérance et de donner au peuple de Dieu d’avancer et de se construire dans l’unité. Et cette unité, c’est vraiment le cœur même de la mission de l’évêque, parce qu’elle est le signe de la charité et de l’espérance. »

 

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Anne van Merris

Anne van Merris est journaliste, formée à l’Institut de journalisme européen Robert Schuman à Bruxelles. Elle est mariée et mère de quatre enfants.

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