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Une religieuse canadienne bientôt canonisée 

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Soeur Marie-Léonie Paradis, la charité au service des prêtres 

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Ce jeudi 25 janvier 2024, le pape François a reçu en audience le cardinal Marcello Semeraro, préfet du Dicastère pour les causes des saints, et l’a autorisé à promulguer plusieurs décrets reconnaissant, entre autres, un miracle attribué à l’intercession de la bienheureuse Marie-Léonie Paradis au Canada.

Il s’agit de la guérison miraculeuse d’un nouveau-né de sexe féminin, à la suite d’une « asphyxie périnatale prolongée avec défaillance de plusieurs organes et encéphalopathie », indique le Vatican. Le miracle a eu lieu en 1986 à Saint-Jean-sur-Richelieu, au Québec. Béatifiée par saint Jean-Paul II le 11 septembre 1984 à Montréal, la religieuse sera désormais canonisée, 40 ans plus tard. 

Sr Marie-Léonie Paradis est la fondatrice de la Congrégation des Petites Sœurs de la Sainte-Famille. La religieuse avait à cœur le soutien spirituel et matériel des prêtres. Cette congrégation s’est donc vouée, dès ses débuts en 1880, aux tâches domestiques dans un grand nombre de presbytères et d’évêchés, mais également au secrétariat, à la comptabilité et à la gestion des archives, afin de dégager du temps aux prêtres pour leur ministère.

Les Petites Sœurs de la Sainte-Famille ont tenu de nombreux établissements au Canada, mais aussi aux États-Unis, en Amérique centrale du Sud et en Italie. Mère Marie-Léonie est morte le 3 mai 1912 à Sherbrooke, à l’âge de 72 ans, laissant 600 religieuses en deuil.

De nos jours, la majorité des Petites Sœurs poursuivent leur mission surtout par la prière. L’avenir de l’Institut se concrétise à travers de nouvelles vocations en Amérique centrale, qui amènent des jeunes femmes à vivre le même idéal par le service de Jésus-Christ en ses prêtres. La congrégation compte aujourd’hui une centaine de membres.

Surnommée « mère de toutes nécessités » ou « humble parmi les humbles » selon les termes de Jean-Paul II, la religieuse demeure aujourd’hui un modèle d’humilité, de charité et de service. « Il faut nous redire sans nous lasser que notre œuvre principale, c’est la charité », disait-elle.

 

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Anne van Merris

Anne van Merris est journaliste, formée à l’Institut de journalisme européen Robert Schuman à Bruxelles. Elle est mariée et mère de quatre enfants.

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