Soeur Paschalina Jahn et 9 religieuses, martyres © Congrégation pour les causes des saints

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Pologne : le pape salue Sœur Paschalis Jahn et neuf sœurs martyres

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« Que leur exemple de fidélité au Christ nous aide tous »

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Le pape François a salué les religieuses polonaises – sœur Paschalis Jahn (1916-1945) et neuf sœurs de la Congrégation des sœurs de Sainte-Elisabeth – « tuées à la fin de la Seconde Guerre mondiale dans un contexte hostile à la foi chrétienne » et béatifiées le 11 juin 2022 à Wroclaw, en Pologne.

À l’issue de la prière de l’angélus, place Saint-Pierre, le pape a invité la foule à applaudir les nouvelles bienheureuses : « Ces dix religieuses, a-t-il dit, tout en étant conscientes du danger qu’elles couraient, demeurèrent auprès des personnes âgées et des malades dont elles prenaient soin. Que leur exemple de fidélité au Christ nous aide tous, spécialement les chrétiens persécutés dans différentes parties du monde, à témoigner l’Évangile avec courage. »

Sœur Paschalis Jahn (de son nom de naissance Maria Maddalena) et neuf autres religieuses de la Congrégation des sœurs de Sainte-Elisabeth ont été tuées en haine de la foi par les troupes soviétiques, en 1945.

Il s’agit de : Maria Edelburgis Kubitzki (au siècle Julianna, 1905 – 20 février 1945); Maria Rosaria Schilling (au siècle Elfrida, 1908 –  22 février 1945); Maria Adela Schramm (au siècle Clara, 1885 – 25 février 1945); Maria Sabina Thienel (au siècle Anna Hedwig, 1909 – 1er mars 1945); Maria Sapientia Heymann ( au siècle Lucia Emmenuela, 1875 – 24 mars 1945); Maria Adelheidis Topfer (au siècle Hedwig Agnes, 1887 – 24 mars 1945); Maria Melusja Rybka ( au siècle Martha, 1905 – 24 mars 1945); Maria Felicitas Ellmerer (au siècle Anne, 1889 – 25 mars 1945); Maria Acutina Goldberg ( au siècle Helena, 1882 – 2 mai 1945).

Les religieuses ont été tuées à différents endroits entre février et mai 1945, lors de l’invasion par l’Armée rouge des territoires polonais, indique un texte biographique publié en italien par la Congrégation pour les causes des saints.

La mort des religieuses, lit-on, « s’inscrit dans le drame vécu par les populations des territoires compris entre l’Oder et la Nysa, qui ont subi des violences de toutes sortes » de la part des soldats soviétiques. Dans ce contexte, « la fureur des militaires envers les religieuses manifestait leur haine envers la foi et envers les membres de l’Église catholique ».

Certaines religieuses ont subi des violences, d’autres ont été menacées, d’autres encore ont été tuées pour tenter de défendre leurs sœurs. « Le viol devint une arme d’humiliation, mais la violence dirigée contre ceux qui portaient l’habit religieux était particulièrement féroce », indique la même source.

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Marina Droujinina

Journalisme (Moscou & Bruxelles). Théologie (Bruxelles, IET).

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