Soeur Paschalina Jahn et 9 religieuses, martyres © Congrégation pour les causes des saints

Soeur Paschalina Jahn et 9 religieuses, martyres © Congrégation pour les causes des saints

Sr Paschalina Jahn et 9 religieuses assassinées par les troupes soviétiques

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Des religieuses polonaises de la Congrégation de Sainte-Elisabeth

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Le pape François a reconnu le martyre de soeur Paschalina Jahn (de son nom de naissance Maria Maddalena, 1916 – le 11 mai 1945) et de 9 autres religieuses de la Congrégation de Sainte-Elisabeth, tuées en haine de la foi en Pologne, par les troupes soviétiques, en 1945.

La reconnaissance de leur martyre ouvre la voie à leur béatification : un miracle ultérieur ne sera pas utile, mais il en faudrait un pour leur canonisation. Il s’agit de : Maria Edelburgis Kubitzki (au siècle Julianna, 1905 – 20 février 1945); Maria Rosaria Schilling (au siècle Elfrida, 1908 –  22 février 1945); Maria Adela Schramm (au siècle Clara, 1885 – 25 février 1945); Maria Sabina Thienel (au siècle Anna Hedwig, 1909 – 1er mars 1945); Maria Sapientia Heymann ( au siècle Lucia Emmenuela, 1875 – 24 mars 1945); Maria Adelheidis Topfer (au siècle Hedwig Agnes, 1887 – 24 mars 1945); Maria Melusja Rybka ( au siècle Martha, 1905 – 24 mars 1945); Maria Felicitas Ellmerer (au siècle Anne, 1889 – 25 mars 1945); Maria Acutina Goldberg ( au siècle Helena, 1882 – 2 mai 1945).

En recevant le préfet de la Congrégation pour les causes des saints, le cardinal Marcello Semeraro, le 19 juin 2021 au Vatican, le pape François a approuvé la publication de sept décrets, concernant un miracle, des martyres et les vertus héroïques de cinq baptisés.

Les servantes de Dieu ont été tuées à différents endroits entre février et mai 1945, à la fin de la Seconde Guerre mondiale, lors de l’invasion par l’Armée rouge des territoires polonais, indique un texte biographique publié en italien par la Congrégation pour les causes des saints. Les religieuses, originaires de Silésie, se consacraient aux soins des personnes dans le besoin, en particulier les malades et les personnes âgées.

La mort des religieuses, explique la congrégation pour les causes des saints, « s’inscrit dans le drame vécu par les populations des territoires compris entre l’Oder et la Nysa, qui ont subi des violences de toutes sortes » de la part des soldats soviétiques. Dans ce contexte, « la fureur des militaires envers les religieuses manifestait leur haine envers la foi et envers les membres de l’Église catholique ».

Certaines religieuses ont subi des violences, d’autres ont été menacées, d’autres encore ont été tuées pour tenter de défendre leurs sœurs. « Le viol devint une arme d’humiliation, mais la violence dirigée contre ceux qui portaient l’habit religieux était particulièrement féroce », indique la même source.

Conscientes du danger qu’elles couraient, les sœurs ont décidé de rester proches des personnes dont elles s’occupaient : des personnes âgées et des malades incapables de partir.

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Marina Droujinina

Journalisme (Moscou & Bruxelles). Théologie (Bruxelles, IET).

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