Fondation Marcello Candia, 8 avril 2020, © Vatican Media

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Le pape encourage la Fondation Marcello Candia  pour les pauvres du Brésil

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À l’occasion du 40e anniversaire de la Fondation

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Le pape François a encouragé les membres de la Fondation Marcello Candia à « aller de l’avant, dans l’esprit et le style » de leur vénérable fondateur. « Nous le vénérons et demandons son intercession, en particulier pour les malades et les plus pauvres et les plus marginalisés du nord-est du Brésil, où il a travaillé pendant de nombreuses années », a expliqué le pape.

Le pape a reçu les membres de la Fondation Marcello Candia ce vendredi 8 avril 2022, à l’occasion du 40e anniversaire de l’organisation. Marcello Candia (1916 -1983) était un entrepreneur italien qui avait distribué, dans les années 1960, sa fortune aux pauvres du Brésil, en construisant les hôpitaux et en supportant les œuvres de charité.

Le pape a remercié les membres de la Fondation pour leur travail auprès des pauvres du Brésil et a rappelé que le vénérable Marcello Candia « avait reçu » son « mandat » de saint Paul VI.

Le pape François a voulu aussi rappeler certaines indications données par Paul VI à l’entrepreneur : impliquer les personnes locales, s’intégrer « bien à la réalité locale » et éviter le paternalisme. « Inculturation, a expliqué le pape : prendre la culture du lieu où l’on va travailler. »

Le pape Paul VI avait mis en garde Candia : « Attention! à éviter toute forme de paternalisme et à ne pas imposer ses idées aux autres, même avec de bonnes intentions ». Candia, a expliqué le pape François, « était un entrepreneur, il avait l’habitude de prendre des décisions par lui-même, il avait donc dû apprendre à gérer les choses d’une autre manière ».

Le pape François a aussi cité les paroles de saint Paul VI qui avait conseillé à Candia de « prendre comme objectif ultime de ne plus être nécessaire ». « C’est sage ! a noté le pape François. Souvent ici, même nous dans l’Église, nous trouvons des personnes de valeur, des prêtres, des évêques, mais ils croient que l’histoire du salut passe par eux, qu’ils sont nécessaires. »

Le pape a expliqué que finalement « personne n’est absolument nécessaire » : « Il faut faire ce qu’elle a à faire, et puis que l’histoire, Dieu, dira si je continue, si un autre vient… »

C’est « une règle très sage, a-t-il poursuivi : ne pas lier les personnes et les œuvres à soi-même, ne pas se rendre indispensable, mais au contraire former ses collaborateurs et assurer la stabilité et la continuité ».

Le pape François a félicité les membres de la Fondation « d’essayer de suivre cette voie ». En effet, a-t-il dit, « la Fondation ne gère pas seule les œuvres, mais soutient les communautés locales et les missionnaires dans des initiatives auprès des malades, des lépreux et des personnes en situation de besoin ». Il a noté leur autre « mérite »: « les coûts d’entretien de la Fondation sont minimes, presque tout va aux travaux au Brésil ». Et c’est « très important », a-t-il souligné, « continuez comme ça », « car il y a des organisations et des associations » qui « ont une structure de personnes, de choses ou – je n’exagère pas – la moitié ou 60% vont pour payer les salaires… Non, ce n’est pas bon ».

En concluant, le pape a dit : « Que Notre-Dame vous accompagne. La bénédiction que je vous donne, apportez-la à ceux qui collaborent ici en Italie et au Brésil. »

Il a demandé aussi à ne pas oublier de prier pour lui, « car ce travail n’est pas facile, pas facile du tout ». « Je vais vous donner ma bénédiction, a dit le pape François, et aussi avec cette bénédiction mes remerciements, mes remerciements pour ce que vous faites ainsi, quotidiennement et en secret : c’est très beau ! »

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Marina Droujinina

Journalisme (Moscou & Bruxelles). Théologie (Bruxelles, IET).

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