Petra Filová © Capture Zenit / Vatican Media

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Témoignage de Petra Filová: une confession décisive

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« Je sais que je ne veux pas vivre dans le péché »

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Petra Filová est originaire de Košice (Slovaquie), elle a 29 ans et elle est actuellement étudiante en éducation religieuse à la Faculté de théologie de Košice, de l’Université catholique de Ružomberok. Elle participe activement aux activités du Centre pastoral de l’Université de Košice.

Elle a témoigné, mardi, 14 septembre au Stade Lokomotiva de Kosice,  devant les jeunes Slovaques et le pape François, de sa découverte du sacrement de la réconciliation, lors d’une confession, la veille de sa Confirmation.

Voici notre traduction, rapide, de travail, à partir de la traduction en italien diffusée par le Vatican.

Petra Filová, Kosice © Vatican Media

Petra Filová, Kosice © Vatican Media

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Je m’appelle Petra et je voudrais offrir mon témoignage sur la façon dont le sacrement de la réconciliation a changé ma vie.

C’est le moment où j’ai reconnu le motif de la passion de Jésus sur la croix pour moi. Depuis mon enfance, j’e voyais Jésus sur la croix – à la maison, à l’école, à l’église – mais je n’avais pas compris le sens de son sacrifice. Il y a eu une longue période de ma vie, où j’ai vécu sans le sacrement de la confession, précisément pendant ma préparation à la Confirmation. Extérieurement, j’étais une candidate à la Confirmation idéale. Je n’avais aucun problème avec la connaissance du catéchisme, j’étais active dans les célébrations liturgiques. A première vue, tout était parfait. Mais pendant tout ce temps j’étais, comme dit Jésus, « un sépulcre blanchi ». A l’extérieur, succès et perfection, mais à l’intérieur dans un vide mortel.

Puis vint l’heure de la confession avant la Confirmation. J’ai choisi la cathédrale de Košice pour ma confession, pour un anonymat maximum. Je voulais me confesser à un prêtre qui ne m’avait jamais vu auparavant, et qui peut-être ne m’aurait plus jamais revue. Tandis que je confessais mes péchés, je m’attendais à de grands reproches et à du mépris, mais rien de tout cela ne s’est produit. Le prêtre était heureux que je sois arrivée, et pour pénitence il m’a fait prier un Notre Père. Quand j’ai terminé la confession, je me suis assise dans la cathédrale et j’ai commencé à prier le Notre Père – une fois, deux fois, trois fois … – et j’ai prié le Notre Père peut-être trente fois. Pour moi cette confession et la bonté du prêtre et cette invocation de Dieu comme Père ont fait ressusciter mon cœur.

Le lendemain, j’ai reçu la Confirmation et je me suis sentie très heureuse. La joie et le feu du Saint-Esprit vivent jusqu’à présent dans mon cœur. Et c’est précisément la raison pour laquelle j’ai encore besoin de recevoir le sacrement de la confession, de purifier mon cœur du péché et de le remplir de l’Esprit Saint. En plus de cela, je suis remplie par le grand désir de servir et de parler de Jésus. Alors tout a changé dans ma vie, parce que j’ai changé. L’essentiel c’est de changer mon attitude envers le péché. Je sais que je ne veux pas vivre dans le péché. Je ne veux pas être « un sépulcre blanchi ». Je comprends pourquoi Jésus a souffert sur la croix.

Saint-Père, je sais que la confession vous a aussi beaucoup aidé dans la période de votre jeunesse. Comment un jeune doit-il surmonter les obstacles sur le chemin de la miséricorde de Dieu ?

© Traduction de Zenit, Anita Bourdin

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Anita Bourdin

Journaliste française accréditée près le Saint-Siège depuis 1995. Rédactrice en chef de fr.zenit.org. Elle a lancé le service français Zenit en janvier 1999. Master en journalisme (Bruxelles). Maîtrise en lettres classiques (Paris). Habilitation au doctorat en théologie biblique (Rome). Correspondante à Rome de Radio Espérance.

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