Enfants malades, angelus au Gemelli, 11 juillet 2021 © Vatican Media

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L’angélus du pape, à genoux devant le mystère, par le p. Epicoco

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Avec les jeunes patients hospitalisés en oncologie

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La souffrance des enfants est « une question qui touche le cœur », a dit le pape François en priant l’angélus entouré des jeunes patients hospitalisés en oncologie, sur un balcon du 10e étage de l’hôpital Gemelli, le dimanche 11 juillet 2021.

Le p. Luigi Maria Epicoco, assistant ecclésiastique du Dicastère pour la communication, médite sur cet événement dans L’Osservatore Romano en italien du lendemain.

« Des questions comme celles-ci nous mettent à genoux devant le Mystère », écrit le p. Epicoco : « Il semble que le pape ait voulu nous dire que nous devons faire face à l’humiliation de l’impossibilité, et en même temps nous devons nous rappeler qu’il y a des choses pour lesquelles il y a la responsabilité de notre possible. »

On ne peut pas dire « pourquoi » souffre un innocent, poursuit l’assistant ecclésiastique, « mais à la manière de Marie, de Jean, on peut décider de rester sous la Croix de ces innocents, de ne pas les laisser seuls ».

Le p. Luigi Maria Epicoco rappelle que le pape remercie le personnel de l’hôpital « pour les soins reçus », mais que cette « gratitude » est suivie par « le cri de justice pour tous ceux qui n’ont pas la possibilité d’accéder gratuitement aux soins médicaux ». « Une fois de plus, écrit l’assistant ecclésiastique, le pontife a voulu porter son regard sur l’invisible, sur ceux que la société ne voit plus, les derniers. »

À cet égard, Epicoco cite l’exemple du Christ qui remarque parmi plusieurs personnes au Temple « une pauvre veuve qui, avec une immense discrétion, donnait tout ce qu’elle avait pour vivre (Mc 12, 41-44) ». Ou bien l’exemple où, « toujours dans une synagogue », le Christ remarque « un malade tenu à l’écart, peut-être retenu là précisément pour le mettre à l’épreuve un samedi, pour voir s’il serait guéri quand même ; « Mets-toi au milieu », lui dit-il (Mc 3, 1-6) ».

En concluant, Luigi Maria Epicoco souligne que « le pape a voulu que nous oubliions sa maladie pour que nous nous souvenions de celle des plus petits ». « C’est le relativisme chrétien, écrit Epicoco, le seul relativisme légitime, car il nous fait cesser de nous considérer comme absolus et ramène tout sur ce qui compte : le Christ lui-même, également caché dans l’Eucharistie et dans les derniers. »

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Marina Droujinina

Journalisme (Moscou & Bruxelles). Théologie (Bruxelles, IET).

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