Villa Bonaparte, ambassade de France à Rome, capture TG2000

Villa Bonaparte, ambassade de France à Rome, capture TG2000

70e anniversaire de l’installation de l’ambassade de France à la Villa Bonaparte

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Et 100e anniversaire des relations diplomatiques avec le Saint-Siège

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En 2021, la France fête le 100e anniversaire de ses relations diplomatiques avec le Saint-Siège et le 70e anniversaire de l’installation de son ambassade à la Villa Bonaparte, via Piave à Rome, indique L’Osservatore Romano du 26 janvier.

Située non loin de la gare Termini et de la basilique Sainte-Marie-des-Anges, la Villa Bonaparte a été achetée par la France en mars 1951, mais son inauguration a eu lieu le 22 janvier, à l’occasion d’un grand dîner offert par l’ambassadeur Wladimir d’Ormesson envoyé par le général de Gaulle.

Avant l’acquisition de cette Villa, jamais la France n’avait été propriétaire de son ambassade près le Saint-Siège.  Depuis le XVIe siècle, explique Sophie Hennet, auteure d’une thèse à ce sujet, l’ambassade de France allait de palais en palais, avant de trouver une résidence fixe.

À la fin de la IIe Guerre mondiale, le Quai d’Orsay a l’intention de construire un immeuble ou de racheter un palais à Rome pour y installer son ambassadeur accrédité auprès du pape. Une belle occasion se présente : la France pourrait acheter l’ancienne ambassade d’Allemagne près le Saint-Siège, la villa Bonaparte, à la suite des conditions favorables données aux Français par les Accords de Postdam signés en septembre 1945. Des traités successifs, dont le Traité de Paris de 1947, prévoient la vente des possessions allemandes en Italie.

La Villa est construite par le cardinal Silvio Valenti-Gonzaga entre 1743 et 1756. Son style est simple, d’inspiration Renaissance, et une série de colonnes rehaussées d’un balcon en fer ornent sa façade.

La Villa porte le nom de Pauline Bonaparte Borghèse, sœur de Napoléon Bonaparte, qui l’avait achetée en 1816. La famille Bonaparte reste la propriétaire de la demeure jusqu’au début du XXe siècle. En 1906, poursuit Sophie Henneten, Marie Bonaparte « la vend à la société de bienfaisance allemande Deutsch Treuhand gesellschaft pour le compte du gouvernement prussien qui  y installe sa légation deux ans plus tard ».

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Marina Droujinina

Journalisme (Moscou & Bruxelles). Théologie (Bruxelles, IET).

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