Mgr Follo, 2016 © courtoisie de la Mission du Saint-Siège à l'UNESCO

Mgr Follo, 2016 © courtoisie de la Mission du Saint-Siège à l'UNESCO

« La vocation est un exode, chemin de libération et de vie », par Mgr Follo

Print Friendly, PDF & Email

« Faire en sorte que la mission du Christ devienne notre vocation »

Share this Entry
Print Friendly, PDF & Email

« La vocation est un exode, chemin de libération et de vie », explique Mgr Francesco Follo dans ce commentaire des lectures de la messe de dimanche prochain, 24 janvier 2021.

L’Observateur permanent du Saint-Siège à l’UNESCO, à Paris (France) invite « à faire en sorte que la mission du Christ devienne notre vocation ».

Comme lecture patristique Mgr Follo propose une page de saint Césaire d’Arles (+ 543) sur « le repentir, chemin de la conversion ».

AB

La vocation est un exode, chemin de libération et de vie

1) Vocation à servir la vérité avec amour.

La Liturgie de la Parole de ce dimanche nous fait encore réfléchir à la question qui occupait déjà nos esprits il y a une semaine : la Vocation.

A la lumière de la Parole de Dieu, nous pouvons comprendre que la vocation n’est pas fruit d’un projet humain ou d’une habile stratégie organisationnelle. Dans sa réalité la plus profonde, elle est un don de Dieu, une initiative mystérieuse et ineffable du Seigneur qui entre dans la vie d’une personne en la séduisant avec la beauté son amour, et en suscitant par conséquence un don de soi total et définitif à cet amour divin.

En effet, dimanche dernier, la première lecture de la messe nous racontait la vocation de Samuel qui avait répondu à l’appel en disant : « Parle, Seigneur, ton serviteur écoute ». Dieu l’appela par son nom, car Il appelle toujours en nommant la personne, un nom qu’il prononce avec amour. Imaginez le bouleversement que Paul a dû éprouver sur la route de Damas, en se sentant appelé avec amour par Celui qu’il persécutait. Nous aussi, nous sommes appelés avec amour pour apporter au monde la vérité amoureuse du Christ qui nous demande d’œuvrer avec lui dans les messes du monde.

L’Évangile de ce dimanche parle lui aussi de vocation, racontant celle des premiers disciples qui ont suivi Jésus poussés par le désir qui habitait leur cœur et que Jésus reconnaît lorsqu’Il s’est retourné vers eux et leur a demandé : « Que cherchez-vous ? ».

Dans la messe d’aujourd’hui, le prophète Jonas (Ière lecture) et l’appel des premiers disciples dans l’Évangile selon saint Marc (IIIeme lecture) nous montrent que la conversion est la toute première condition d’une vocation, qui consiste à suivre concrètement le Christ, à Le suivre Lui, pour être avec Lui et comme Lui. Il est la Voie authentique à parcourir pour arriver à la vraie Vie.  Ainsi nous découvrirons que le chemin à prendre est nouveau, non pas parce qu’il est différent du vieux chemin mais parce que la raison, ou mieux encore, la direction qu’on lui fait prendre, est tout autre. Pour mieux dire, pour un être humain qui parcourt le chemin de la vie sans foi, ce chemin va de la vie à la mort : nous naissons et nous mourons. Le chemin de l’Evangile, c’est-à-dire avec le Christ, c’est le contraire : il va de la mort à la vie. Donc le chemin auquel Jésus nous appelle est nouveau, Il nous invite à le prendre, en Le suivant.

« À la racine de toute vocation chrétienne – explique le Pape François – il y a la sortie du confort et de la rigidité du propre soi pour centrer notre vie en Jésus-Christ ». Une sortie qui ne représente pourtant pas « un mépris de sa vie, de ses sentiments et de son humanité », bien au contraire. « La vocation – explique encore le Pape François – est un appel d’amour qui attire et envoie au-delà de soi, déclenchant « un exode permanent du moi fermé sur lui-même vers sa libération dans le don de soi » (29 mars 2015).

Faire cet exode vers Dieu et vers son prochain est faire un acte de foi et de confiance en Jésus Christ, qui implique un changement de mentalité et d’action, qui pousse à prendre les voies du Seigneur, dont les noms sont : « miséricorde, amour, bonté, justice » (cf. Psaume 24). Chacun de nous doit marcher le long de ces « sentiers » (cf. ibid), en « mettant ses pas dans les pas » du Seigneur Jésus qui, il y a 2000 ans, parcourait les routes de Galilée (cf. Mc 1,14-20), et qui aujourd’hui encore ne cesse de marcher et d’appeler.

Aujourd’hui encore, le Christ n’arrête pas de marcher parmi nous et d’appeler chacun de nous à se quitter, à sortir du confort et de la rigidité de son propre ego pour centrer sa vie en Jésus-Christ ; en abandonnant sa propre terre comme Abraham, en partant avec confiance et sachant que Dieu montrera le chemin vers la nouvelle terre.

Cet « exode » ne doit pas être compris comme un mépris de notre vie, de nos sentiments, de notre humanité. Au contraire, quiconque entreprend de suivre le Christ trouve la vie en abondance, mettant tout de lui-même à la disposition de Dieu et de son Royaume. Jésus dit: « Et celui qui aura quitté, à cause de mon nom, des maisons, des frères, des sœurs, un père, une mère, des enfants, ou une terre, recevra le centuple, et il aura en héritage la vie éternelle. » (Mt 19, 29). Tout cela a sa racine profonde dans l’amour.

Si les pêcheurs Pierre et André, Jacques et Jean, appelés par le Messie qui passait près d’eux, l’ont suivi sur-le-champ, c’est parce qu’ils ont compris que la vie enracinée dans l’amour était là, sinon cela aurait été stupide et incompréhensible de leur part.

Puis, petit à petit, ils se sont rendu compte qu’il était logique qu’ils aient pris ce chemin et qu’ils avaient eu raison de suivre le Christ qui les avait appelés. En effet, en Le suivant fidèlement, patiemment, ils ont pu goûter aux fruits de ce chemin. Donc la foi n’est pas illogique, elle n’est pas un saut dans l’inconnu, au contraire, elle est très rationnelle, en ce sens qu’elle est très cohérente, puisque lorsque quelqu’un nous fait une proposition sensée, il est normal d’arrêter de pêcher pour le suivre. « Suivre Jésus c’est bien cela : aller avec Lui par amour, le suivre : prendre le même chemin, la même route. Et l’esprit du monde sera celui qui ne tolèrera pas et nous fera souffrir, mais d’une souffrance comme celle qu’a vécue Jésus. Demandons la grâce de pouvoir suivre Jésus sur la route que Lui nous a fait voir et qu’Il nous a enseignée. Ce qui est beau c’est qu’Il ne nous laisse jamais seul. Jamais ! Il est toujours avec nous (Pape François, 28 mai 2013).

2) Conversion existentielle

En suivant le Christ, les disciples comprirent que Jésus était le Fils de Dieu, à la recherche constante de l’homme. Ils découvrirent un Dieu « obstinément » épris de l’homme.

Aujourd’hui aussi, l’homme a beau s’obstiner à refuser sa bienveillance et à rejeter les garanties de salut et de joie, le Christ ne cesse de l’appeler et d’instaurer ce dialogue, fait de familiarité et de confiance réciproque, qui a commencé avec la conversion à l’Evangile, c’est-à-dire au Christ.

En effet, avant la conversion « morale » (à savoir, des choses à mieux faire et des commandements à observer), il y a la conversion « existentielle » (en hébreu conversion signifie « changer la direction de sa marche » : avant on allait d’un côté, maintenant on va de l’autre, vers la vérité). L’étymologie latine de « conversion » nous apprend que ce mot vient du verbe cum-vertere = se tourner vers (cum, ici a une valeur de renforcer le verbe) ce qui veut dire que ceux qui se convertissent tournent leur regard et le fixent sur la personne de Jésus et sur sa « prétention inouïe » à être la réponse complète à notre demande de vie et d’amour vrai.

Ainsi, la conversion ne consiste pas seulement à cesser de faire le mal et à s’efforcer de faire le bien. Elle consiste à « convertir » sa vie au Bien, qui est Quelqu’un à aimer, avant d’être quelque chose à faire.

Sur ces deux aspects, on est frappé par la phrase de Kafka[3]: « Je ne suis pas seul parce que j’ai reçu une lettre d’amour, pourtant je suis seul parce que je n’ai pas répondu avec amour » (Kafka, le Château). Il est pratiquement certain que ce grand écrivain se référait à une expérience personnelle d’amour humain, mais il me semble qu’il décrit la situation de l’homme contemporain par rapport à Dieu, au Christ, au Bien incarné à aimer.

Eh bien, cette demande inquiète qui naît de notre solitude reçoit la vraie réponse à la proposition d’amour que le Christ fait à chacun de nous, qu’il soit prêtre, religieux ou laïc. La vocation du Christ, avant même de concerner notre situation personnelle (célibataire ou marié, consacré ou laïc) concerne notre vie à convertir dans sa globalité. Le Christ appelle à participer à l’agonie[4] de l’Amour éternel qui nous appelle par le don infini qu’Il est, et qui prend sur Lui toutes les conséquences des refus d’amour que nous lui opposons et qui nous déshumanisent. Si nous répondons à cet Amour avec amour, en nous donnant totalement, dans la virginité comme dans le mariage, nous ne serons plus seuls et en nous transparaîtra la Présence qui est Vie de notre vie.

En nous donnant à Dieu, chez nous ou en communauté, à l’église ou au travail, nous vivrons un élan fraternel, en créant autour de nous un climat de bonté qui nous permettra de découvrir le trésor qui se cache dans l’autre.

3) La conversion et la consécration

Les lectures d’aujourd’hui nous appellent à la conversion. C’est le premier mot de la prédication de Jésus, qui prend toute sa signification associée à la disponibilité à croire : « Convertissez-vous et croyez à l’Évangile » (Mc 1, 15).

Le premier aspect de la vocation à laquelle le Christ appelle est donc de se convertir et de croire à la bonne nouvelle ( le mot Evangile signifie en effet  bonne et vraie nouvelle) qui vient de Dieu : Dieu, par amour, s’est fait chair, parce que Dieu est Amour ; il est né enfant comme tout enfant, pour pouvoir parler, vivre, mourir comme nous, partager tout ce qui est fragile, pour que nous puissions vivre notre fragilité avec la joie de pouvoir la découvrir et la sentir habitée par l’infinie beauté et bonté de Dieu.

Le second aspect consiste à suivre le Christ. L’Evangile ne saurait se réduire à une idée, à une philosophie, à une expérience mystique personnelle, il implique au contraire une relation, une réelle sécurité, une prise en charge par quelqu’un d’autre.

Le suivre Lui pour être avec Lui, pour être comme Lui. L’appel consiste donc à être en compagnie de Jésus, être avec lui et comme lui. Autrement dit Jésus nous appelle à être comme lui des fils de Dieu. C’est toute l’essence de l’appel. Mais cet appel n’arrive pas d’un coup de baguette magique. C’est un parcours. Jésus dit à celui qu’il rencontre : « Suis-moi, prends le même chemin que moi, mets tes pas dans les miens. Vis comme moi et ta vie deviendra comme la mienne ».

Dans l’Ancien Testament, l’exode fut ce parcours par excellence. Aujourd’hui notre exode est celui dont témoignent tout particulièrement les Vierges consacrées dans le monde, en nous montrant que lorsque l’on trouve quelque chose qui vaut infiniment plus que tout ce à quoi on tenait avant, cela vaut la peine de quitter tout le capital humain et matériel. Ces femmes, tout comme nous, ont découvert le sens de la vie : Jésus Christ ! Et elles témoignent de manière radicale que Dieu a la primauté dans notre vie. (cf rituel de consécration des Vierges, n° 24, prière de l’Evêque : « Regarde, Seigneur, nos sœurs N. et N. : en réponse à ton appel, elles se donnent tout entières à toi ; elles ont remis entre ttes mains leur décision de garder la chasteté et de se consacrer à toi pour toujours)

L’humanité d’aujourd’hui a besoin de chrétiens authentiques : d’hommes et de femmes qui, par leur témoignage vivant et silencieux, soient les prophètes d’un monde nouveau. Peu importe qu’ils continuent ou non à exercer leur métier de toujours, les apôtres aussi continuèrent à pêcher, après la Résurrection du Christ.

Suivre le Christ en s’abandonnant complètement n’implique pas nécessairement que l’on quitte son travail, qui est notre gagne-pain. Abandonner sa vie signifie l’offrir à Dieu, dans la joie. Cela veut dire avant tout que le but de notre vie n’est plus notre travail, que ce ne sont plus les filets et la barque, le poisson que l’on pêche, mais le Christ : un but de vie bien plus intéressant ! En Lui la vie trouve un sens plein et durable. On quitte l’amour humain pour l’Amour divin.

A cet égard, saint Jean-Paul II a écrit : « Le Fils, chemin qui conduit au Père (cf. Jn 14, 6), appelle tous ceux que lui a donnés le Père (cf. Jn 17, 9) à venir à sa suite, ce qui oriente leur existence. Mais à certains, précisément aux personnes consacrées, il demande un engagement total qui comporte l’abandon de toutes choses (cf. Mt 19, 27) pour vivre en intimité avec lui et le suivre où qu’Il aille (cf. Ap 14, 4). Dans le regard de Jésus (cf. Mc 10, 21), « image du Dieu invisible » (Col 1, 15), splendeur de la gloire du Père (cf. He 1, 3), se lit la profondeur d’un amour éternel et infini qui atteint les racines de l’être. La personne qui se laisse saisir ne peut que tout abandonner et le suivre (cf. Mc 1, 16-20 ; 2, 14 ; 10, 21.28). Comme Paul, elle considère que tout le reste « est perte en regard de ce bien suprême qu’est la connaissance de Jésus-Christ » devant qui elle n’hésite pas à regarder tout « comme des déchets, afin de gagner le Christ » (Ph 3, 8). Elle aspire à s’identifier à Lui, en ayant les mêmes sentiments et la même forme de vie. Tout abandonner et suivre le Seigneur (cf. Lc 18, 28) constitue un programme valable pour toutes les personnes qui sont appelées et pour tous les temps. » (Exhort. Ap.  Post-Synodale, Vie Consacrée, n. 18).

 

Lecture Patristique

Saint Césaire d’Arles (+ 543)

Le repentir, chemin de la conversion

(Sermon 144, 1-4, CCL 104, 593-595)

La lecture de l’évangile, frères bien-aimés, nous a fait entendre ces paroles du Seigneur : Convertissez-vous, car le Royaume des cieux est tout proche (Mt 4,17). Le Royaume des cieux est le Christ qui, nous en avons la certitude, connaît les actes bons et mauvais et juge tous les motifs de nos actes.

Aussi nous faut-il devancer Dieu en confessant nos fautes et réprimer tous les dérèglements de l’âme avant le jugement. Nous nous exposons au danger si nous ne savons quel traitement suivre pour nous guérir du péché. Nous devons faire pénitence avant tout parce que nous savons que nous aurons à rendre compte des raisons de nos errements.

Voyez, frères bien-aimés, combien la bonté de notre Dieu est grands envers nous, si grande qu’il veut remettre le péché de celui qui s’en reconnaît coupable et le répare avant le jugement. Car lui, le juste juge, fait toujours précéder le jugement d’un avertissement, pour n’avoir jamais à exercer une justice sévère. Si Dieu veut tirer de nous des ruisseaux de larmes, ce n’est pas pour rien, frères bien-aimés, mais pour que nous puissions recouvrer par le repentir ce que nous avions perdu par la négligence.

Car notre Dieu sait que l’homme n’a pas toujours une volonté droite, et qu’il peut souvent pécher dans sa chair ou commettre des écarts de langage. Aussi nous a-t-il appris la voie du repentir par laquelle nous pouvons réparer les dommages que nous avons causés, et nous corriger de nos fautes. Pour être sûrs d’en obtenir le pardon, nous ne devons donc jamais cesser de regretter nos péchés.

Si affaiblie que soit la nature humaine par tant de blessures, personne ne doit désespérer. Car le Seigneur est d’une générosité si grande qu’il répand de bon cœur sur tous ceux qui sont à bout de force les dons de sa miséricorde.

Mais l’un de vous dira peut-être : « Pourquoi craindrais-je, puisque je ne fais aucun mal ? » Sur ce point, écoutez ce que dit l’apôtre Jean : Si nous disons que nous n’avons pas de péché, nous nous égarons nous-mêmes, et la vérité n’est pas en nous (1Jn 1,8). Que personne donc ne vous égare, mes bien-aimés, car la pire espèce de péché est de ne pas apercevoir ses péchés. Alors que tous ceux qui reconnaissent leurs fautes peuvent se réconcilier avec Dieu en se repentant, aucun pécheur ne mérite davantage notre pitié que celui qui croit n’avoir rien à se reprocher.

Je vous exhorte donc, mes bien-aimés, avec les paroles de l’Écriture, à vous tenir humblement sous la main toute-puissante de Dieu (1P 5,6). Et que personne ne refuse de réparer son péché, puisque personne n’en est exempt, car ce serait déjà une faute que de prétendre être sans péché. Il peut se faire que l’un soit moins coupable que l’autre, mais nul n’est exempt de tout péché. Les hommes sont certes pécheurs à des degrés divers ; il n’y en a pourtant aucun qui soit net de toute souillure.

Voilà pourquoi, mes bien-aimés, il faut que ceux qui se sont rendus coupables d’offenses plus graves implorent leur pardon avec plus de foi. Quant à ceux qui se sont préservés des fautes les plus honteuses, qu’ils prient afin de ne pas les commettre. Par la grâce de Jésus Christ notre Seigneur, qui vit et règne avec le Père et l’Esprit Saint pour les siècles des siècles. Amen.

 

Share this Entry

Mgr Francesco Follo

Mgr Francesco Follo est ordonné prêtre le 28 juin 1970 puis nommé vicaire de San Marco Evangelista à Casirate d’Adda de 1970 à 1976. Il obtient un doctorat en Philosophie à l’Université pontificale grégorienne en 1984. De 1976 à 1984, il travaille comme journaliste au magazine Letture du Centre San Fedele de la Compagnie de Jésus (jésuites) à Milan. Il devient membre de l’Ordre des journalistes en 1978. En 1982, il occupera le poste de directeur-adjoint de l’hebdomadaire La Vita Cattolica. De 1978 à 1983, il est professeur d’Anthropologie culturelle et de Philosophie à l’Université catholique du Sacré Cœur et à l’Institut Supérieur des Assistant Educateurs à Milan. Entre 1984 à 2002, il travaille au sein de la Secrétairerie d’Etat du Saint-Siège, au Vatican. Pendant cette période il sera professeur d’Histoire de la Philosophie grecque à l’Université pontificale Regina Apostolorum à Rome (1988-1989). En 2002, Mgr Francesco Follo est nommé Observateur permanent du Saint Siège auprès de l’UNESCO et de l’Union Latine et Délégué auprès de l’ICOMOS (Conseil international des Monuments et des Sites). Depuis 2004, Mgr Francesco Follo est également membre du Comité scientifique du magazine Oasis (magazine spécialisé dans le dialogue interculturel et interreligieux). Mgr Francesco Follo est Prélat d’Honneur de Sa Sainteté depuis le 27 mai 2000.

FAIRE UN DON

Si cet article vous a plu, vous pouvez soutenir ZENIT grâce à un don ponctuel