Emission Ave Maria du 6 novembre 2018, capture TV2000

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Un enfant est toujours une bénédiction, affirme le pape

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Quatrième épisode de l’émission sur le « Je vous salue Marie »

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« Un enfant est toujours une bénédiction », affirme le pape François. Il souligne aussi que « Marie est une bénédiction pour nous parce qu’elle est la mère de notre nudité. Le péché nous dépouille, nous met à nu, elle nous couvre toujours. »
C’est ce que le pape dit dans la conversation avec don Marco Pozza, théologien et aumônier de la prison de Padoue, dans le quatrième épisode de « Ave Maria », l’émission de la télévision catholique italienne TV 2000, qui sera projeté le mardi 6 novembre 2018, à 21h, indique un communiqué de TV 2000.
Né de la collaboration entre le Dicastère pour la communication du Saint-Siège et Tv2000, le programme est structuré en onze émissions, au cours desquelles don Marco converse avec le pape François sur la prière du Je vous salue Marie et rencontre des personnes du monde de la culture. Les hôtes de la quatrième émission sont l’actrice Carla Signoris et Luisa Velluti, jeune femme abandonnée à sa naissance par sa mère.
« Sans tendresse, on ne comprend pas une maman, déclare le pape, sans tendresse tu ne peux pas comprendre Marie. » Il raconte son expérience à Bari ou il a regardé « dans la cathédrale » une icône de Vierge à l’enfant : « C’était la première fois, explique le pape, que je voyais l’enfant nu à moitié couvert par Marie. Marie couvre notre nudité. » « Une maman est la seule qui puisse comprendre son enfant, poursuit le pape François, parce qu’elle le connaît nu de son ventre, dans son sein ; elle le met au monde nu. Et puis Marie le reçoit nu au pied de la Croix et le couvre à nouveau. »
« Un enfant n’est jamais une malédiction, affirme le pape. Il peut être une croix, pour la maman. Une jeune femme romaine [Chiara Corbella Petrillo, ndr] est morte à 23 ans parce qu’elle a refusé des soins pour sa santé, raconte-t-il. Elle était enceinte et ne voulait pas perdre son fils et, pour garder son enfant jusqu’à sa naissance, c’est elle qui est morte. Mais un enfant est toujours une bénédiction ».
Le pape souligne que « Marie n’était pas toute-puissante, c’était une femme normale, pleine de grâce, mais normale. Et la force de cette grâce vient de l’Esprit-Saint qui accompagne Marie pendant toute sa vie ».
Le pape réfléchit aussi sur l’amour de Dieu envers son peuple, amour paternel et maternel : « Dieu l’a dit de lui-même. Il s’est présenté – lis Isaïe et les autres prophètes – comme une maman. “Je te garde comme une maman, une maman ne peut oublier son enfant, et même si elle le faisait, je ne peux pas, je ne pourrais pas le faire”. C’est beau ». Et, poursuit le pape, « quand je lis ce passage, il me vient à l’esprit ma maman. Nous sommes débiteurs de la vie envers une maman. Tous. Et quand nous disons “Je vous salue Marie”, nous nous relions à la Vierge Marie et aussi avec nos mamans ».
Le pape évoque l’histoire du fils prodigue : « Pensons au père du fils prodigue, invite-t–il, il dialogue avec ses deux fils  … Ils sont tous les deux loin de l’amour du père. Et Dieu risque, comme ce père qui attendait tous les jours le retour du plus jeune et, nous dit l’Évangile, qui le voit arriver de loin. Et puis quand il s’aperçoit que le fils aîné ne participe pas à la fête, il sort l’appeler. Ce père a tout misé sur ses fils. Les mystiques parlent de folie divine et l’amour de Dieu pour son peuple est une folie : “Je ne t’ai pas élu parce que tu es intelligent, le plus grand, le plus fort ; tu es le plus petit au monde”. C’est ainsi que Dieu aime ».
Avec une traduction d’Hélène Ginabat

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Marina Droujinina

Journalisme (Moscou & Bruxelles). Théologie (Bruxelles, IET).

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