Kaiciid © kaiciid.org

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Kaiciid : une plateforme pour la réconciliation au Moyen-Orient

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Discours du cardinal Tauran

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Une plateforme commune pour la réconciliation et la cohésion sociale au Moyen-Orient a été lancée à Vienne par les participants à la rencontre organisée par le Centre international pour le dialogue interreligieux et interculturel Roi Abdulla bin Abdulaziz (Kaiciid), les 26 et 27 février 2018.
Quelque 150 responsables religieux et académiques se sont réunis dans la capitale autrichienne pour la seconde rencontre de haut niveau sur le thème du « dialogue interreligieux pour la paix : promotion de la coexistence pacifique et citoyenneté pour tous », précise L’Osservatore Romano.
Le Saint-Siège, organisme observateur fondateur, était représenté par Mgr Miguel Ángel Ayuso Guixot, secrétaire du Conseil pontifical pour le dialogue interreligieux, qui a lu le discours d’ouverture au nom du cardinal Jean-Louis Tauran, président du dicastère. Dans ce discours, le cardinal a souligné que le Kaiciid était « finalisé à la construction de la paix à travers deux moyens principaux : promouvoir la coexistence pacifique et soutenir la citoyenneté » pour tous les habitants du Moyen-Orient.
Rappelant les quatre piliers du dialogue interreligieux, indiqués par Jean XXIII dans Pacem in terris – la vérité, la justice, l’amour et la liberté – le cardinal Tauran a expliqué que « la vérité jouit d’une place d’honneur dans toutes les religions » et que « la reconnaissance de cette valeur par tous les croyants et les personnes de bonne volonté est importante pour les relations pacifiques entre tous… Nous sommes appelés à être compagnons de toute personne humaine dans le voyage vers la vérité ».
« La justice, a-t-il poursuivi, est une valeur fondamentale pour les croyants et pour les personnes de bonne volonté qui ne professent aucune religion ». L’amour également, a noté le président du dicastère, est « une des valeurs clés de toutes les religions ».
Enfin, la liberté est « le désir inné et le droit fondamental de toute personne, communauté et peuple » : « Les guerres ont été combattues dans toute l’histoire humaine, soit pour dominer les autres afin de les priver de leur liberté, soit pour reconquérir une fois encore cette même liberté qui avait été perdue », a fait observer le cardinal Tauran.
Et de dénoncer aujourd’hui « de nouvelles formes d’esclavage dans lesquelles nos frères et sœurs sont privés de leur liberté et réduits en esclavage », comme la traite d’êtres humains, surtout de femmes et d’enfants, le travail au noir, le phénomène des enfants soldats et l’exploitation sexuelle.

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Anne Kurian-Montabone

Baccalauréat canonique de théologie. Pigiste pour divers journaux de la presse chrétienne et auteur de cinq romans (éd. Quasar et Salvator). Journaliste à Zenit depuis octobre 2011.

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