Messe à Sainte-Marthe, L'Osservatore Romano

Messe à Sainte-Marthe, L'Osservatore Romano

Même la douleur peut être vécue «avec joie et espérance», homélie

Print Friendly, PDF & Email

« Même dans les moments les plus sombres »

Share this Entry
Print Friendly, PDF & Email

La joie et l’espérance « vont de pair », même dans les moments les plus durs de la vie, explique le pape François.
Le pape a présidé la messe matinale en la chapelle de la Maison Sainte-Marthe du Vatican, ce vendredi 6 mai.
« La joie fortifie l’espérance et l’espérance s’épanouit dans la joie, dit le pape. Et ainsi nous allons de l’avant. »
Le pape a commenté l’Évangile du jour où le Christ avertit les disciples qu’ils seront « tristes », mais que cette tristesse se transformera en joie. Le Christ utilise l’image de la femme en couches : « La femme qui enfante est dans la peine, parce que son heure est arrivée. Mais, quand l’enfant est né, elle ne se souvient plus de sa souffrance. »
« C’est ce que font la joie et l’espérance ensemble, dans nos vies, souligne le pape, quand nous sommes dans la tribulation, lorsque nous sommes en difficulté, quand nous souffrons. Aucune anesthésie. La douleur c’est la douleur, mais vécue avec joie et espérance elle t’ouvre la porte à la joie d’un fruit nouveau. »
« Cette image du Seigneur, poursuit-il, devrait nous tant aider en difficulté… en mauvaise difficulté qui nous fait même douter de notre foi … Mais avec la joie et l’espérance, nous allons de l’avant, car après cette tempête arrive un homme nouveau, comme une femme en couches. Et de cette joie et de cette espérance Jésus dit qu’elles durent, qu’elles ne passent pas. »
Le pape estime que la joie sans espérance est « un simple divertissement, un bonheur éphémère ». Ainsi que l’espérance sans joie n’est plus qu’ « un sain optimisme ».
« Le Seigneur nous dit qu’il y aura des problèmes », souligne-t-il, « cette joie et cette espérance ne sont pas un carnaval : c’est une autre chose ». « La joie ne s’enferme sur elle-même » et l’espérance « t’emmène ailleurs », dit le pape.
« La joie humaine peut être retirée de quelque chose, de quelques difficultés », explique-t-il, mais le Christ donne la joie qui ne peut pas être enlevée : « C’est durable. Même dans les moments les plus sombres. »
« L’espérance de vivre et d’atteindre le Seigneur» devient une « joie qui imprègne toute l’Église », affirme le pape.
Le pape a conclut sur la grâce demandée : «Que le Seigneur nous donne cette grâce, une grande joie qui est l’expression de l’espérance, et une espérance forte qui devient une joie dans nos vies. Garde, Seigneur, cette joie et cette espérance », pour que personne ne puisse les «enlever ».

Share this Entry

Marina Droujinina

Journalisme (Moscou & Bruxelles). Théologie (Bruxelles, IET).

FAIRE UN DON

Si cet article vous a plu, vous pouvez soutenir ZENIT grâce à un don ponctuel