Le défi du vrai humanisme, par l’archevêque de Florence

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Préparatifs de la visite du pape François

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Redécouvrir « le vrai humanisme » tel est le défi de notre temps, déclare le cardinal Betori.

L’archevêque de Florence, le cardinal Giuseppe Betori, a accordé entretien à Radio Vatican à la veille de la visite du pape François dans la capitale toscane, mardi prochain, 10 novembre : le pape prendra part au Congrès ecclésial national.

« Un grand défi de notre temps » est de « donner à cette situation de l’existence humaine qui est en train de dépérir derrière de nombreuses sollicitations contraires, la possibilité de reconstruire une image fidèle à son origine qui est exactement celle du Créateur lui-même qui avait imprimé en nous l’image de Son Fils », a affirmé le cardinal Betori : « Tel est le message que nous voudrions donner: un message d’espoir en premier. »

L’archevêque de Florence a dit espérer que le Congrès lance « un message concret » et, au lieu « de faire un discours sur l’homme », essaye « de repérer toutes les expériences du bon humanisme qui avaient été  réalisées aujourd’hui même dans notre société pour lutter contre de nombreuses déshumanisations ».

Au « cœur de cet humanisme », dit encore le cardinal, « est surtout la valeur de la charité, le souci des pauvres, comme c’est dans la tradition d’un vrai humanisme florentine ».

Le cardinal Betori a confirmé la « grande joie » avec laquelle les Florentins accueillaient « le Pasteur de l’Église universelle ». Le pape présidera « la sainte messe à laquelle participera toute la population de notre ville », a dit l’archevêque. « Mais il a voulu aussi découper les deux moments: un moment de prière devant Marie avec les malades et un temps de partage avec les pauvres », a-t-il expliqué.

« Florence est une  ville où la dimension de la beauté a trouvé une expression élevée, a continué le cardinal.  Je souhaite que le Saint Père puisse  comprendre que cette beauté n’est pas le produit d’un artiste brillant, mais le fruit d’une société qui pendant des siècles avait été construite en harmonie; et, dans ses meilleurs moments, cette harmonie avait trouvé l’unité entre la vérité, la recherche du bien et la recherche de la beauté. »

« Lorsque les Florentins voulaient trouver une maison pour les enfants abandonnés, a expliqué le cardinal, ils ne la faisaient pas construire par le premier bâtisseur rencontré, mais par le plus grand architecte de l’époque: Filippo Brunelleschi. »

En exprimant les sentiments des Florentins envers le pape François, le cardinal Betori a dit : « Nous le sentons tous comme un père: tout le monde voudrait  lui parler, voudrait le rencontrer. Les gens le perçoivent particulièrement comme un père proche, qui participe aux difficultés de l’époque d’aujourd’hui et qui les comprend.» « Les gens sentent ce pape comme un pape qui comprend la souffrance et les difficultés des gens ordinaires », a conclu le cardinal Betori.

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Marina Droujinina

Journalisme (Moscou & Bruxelles). Théologie (Bruxelles, IET).

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