Avortements tardifs : sages-femmes, infirmières, médecins, témoignez !

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Grégor Puppinck, directeur du Centre européen pour le Droit et la Justice (ECLJ) lance un appel à témoin dans ce communiqué concernant les avortements « tardifs » en Europe.

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Lorsqu’un enfant naît grand prématuré, tout est mis en œuvre pour le sauver. Si ce n’est pas possible, il reçoit des soins de confort et est entouré jusqu’à son décès. Tout autre est la situation des bébés qui naissent vivants après un avortement tardif (IMG). Ces enfants sont le plus souvent abandonnés à la mort sans soins puis jetés avec les déchets biologiques.

Avec les 200.000 signataires de la Pétition contre les infanticides néonataux, l’ECLJ a saisi le Conseil de l’Europe notamment pour qu’il enquête sur la situation de ces enfants, et réaffirme leur droit aux soins.
Au Canada, 622 enfants sont nés vivants après des avortements entre 2000 et 2011, et 362 entre 2001 et 2010 aux États-Unis où une loi a été adoptée depuis pour protéger ces enfants.

En Europe, le tabou demeure, ces faits sont maintenus cachés. Contre la pétition, des députés soutiennent que ces faits n’existent pas ! Suite au scandale provoqué par la révélation en 2005 que 66 enfants ont survécu à leur avortement pendant parfois plus de dix heures au Royaume-Uni, les autorités ont décidé de ne plus publier ces statistiques

Mais quelques médecins et des sages femmes commencent à témoigner. Ainsi, en Suède, le docteur Andrea Kischkel rapporte qu’une petite fille est née vivante le 1ermars 2014 à 19h55 lors d’un avortement pratiqué à 22 semaines et 3 jours à l’hôpital de Gällivare. Les sages-femmes ont reçu ordre de ne pas informer le pédiatre de garde. L’enfant n’a pas reçu de soin, en particulier pour soulager la douleur causée par le recours aux ventouses. Une sage-femme a entouré l’enfant dans des serviettes chaudes et a attendu jusqu’à son décès, près d’une demi-heure plus tard.

C’est le moment pour les infirmières, sages-femmes et médecins d’oser témoigner et de rompre l’omerta. Adressez-nous votre témoignage afin de le présenter au Conseil de l’Europe. Nous pouvons préserver votre anonymat si vous le souhaitez. ( ecljofficiel@gmail.com )

Comme tout enfant prématuré, ces enfants méritent de recevoir des soins !
Nous comptons sur vous !

Grégor Puppinck.
Directeur de l’ECLJ.
Faites signer la pétition / Consulter le dossier remis à l’APCE
Suivez l’actualité de cette pétition et de l’ECLJ sur notre site et sur Facebook.

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ZENIT Staff

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